Le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures relatives à l’école, la famille et les réseaux sociaux dans le cadre d’un discours où il a demandé un « sursaut d’autorité ». Si le diagnostic sur la violence des jeunes est partagé par les sénateurs de tous bords, ils veulent maintenant savoir comment cela se traduira concrètement.
Présidentielle: Cazeneuve veut défendre le bilan de Hollande
Par Public Sénat
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Bernard Cazeneuve a jugé lundi "totalement illusoire" pour la gauche de "prétendre gagner l'élection présidentielle sans défense du bilan du quinquennat de François Hollande".
"Il est tout à fait illusoire de vouloir prétendre gagner l'élection présidentielle si on le fait sans défense du bilan du quinquennat de François Hollande", a déclaré le Premier ministre sur France Inter.
"Nous savons ce qu'est la droite et l'extrême droite et nous voyons parfaitement la différence entre ce que nous avons fait et ce qu'ils veulent faire. Et ceux qui n'ont pas compris aujourd'hui qu'il y a un véritable danger de voir une droite ultra-conservatrice défaire le modèle social français et une extrême droite nous conduire dans des impasses dissimulées derrière des mensonges n'ont pas compris le moment historique dans lequel nous nous trouvons", a ajouté M. Cazeneuve, appelant au "rassemblement" de la gauche.
Quelle gauche veut-il voir gagner ? "La gauche qui gouverne le pays depuis maintenant cinq ans et qui a un excellent bilan", répond il. Qui "a réussi à maîtriser la dépense publique et à réduire les déficits", à "restaurer la situation des entreprises", "relancer l'investissement industriel" et "réussi à faire reculer le chômage", "qui parvient aussi à lutter contre les inégalités" et "a fait progresser un certain nombre de protections sociales", a précisé le Premier ministre.
"On peut toujours considérer qu'il peut y avoir plus à gauche. Moi j'invite simplement chaque auditeur, chaque Français à constater quel est le bilan de ce quinquennat", a-t-il répondu, opposant de nombreuses réformes à une auditrice déléguée syndicale qui entend "sanctionner" la gauche gouvernementale et Manuel Valls lors de la primaire (22-29 janvier).
Le Premier ministre, qui a succédé en décembre à Manuel Valls, avait dit au Journal du Dimanche qu'il ne prendrait pas parti pour un candidat lors de la primaire.