Selon un sondage Ifop, seuls 44 % des électeurs français prévoient de se rendre aux urnes le 9 juin. Dans un scrutin européen marqué par l’abstention, le vote des jeunes sera particulièrement scruté. En 2019, leur mobilisation tardive avait fait grimper le vote écologiste. Feront-ils mentir les sondages en 2024 ?
Présidentielle: Dupont-Aignan plaide pour le “réveil” des Français
Par Public Sénat
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Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France à la présidentielle, a appelé les Français au "réveil" pour le scrutin du printemps, leur demandant de "prendre leur destin en main", lors de ses vœux à la presse, lundi à Paris.
Crédité de 1 à 3% des suffrages pour le premier tour de la présidentielle, le 23 avril, depuis la désignation fin novembre à la primaire de la droite de François Fillon comme candidat, contre 2 à 7% auparavant, le député de l'Essonne a dit son "envie de dire, de crier aux Français : +Réveillez-vous ! Ne vous laissez pas endormir, ne vous laissez pas manipuler, prenez votre destin en main!+".
"Je n'ai pas le sentiment, soyons francs, que nos concitoyens réalisent à quel point ils vont jouer leur destin le 23 avril, à quel point la France peut basculer dans le naufrage définitif", a-t-il encore dit. 2017 est "historique, cruciale, décisive".
"Imaginez un instant dans 100 jours la gueule de bois si les Français en reprennent pour cinq ans de chômage, de travailleurs détachés, de pillage technologique, d'immigration massive, d'insécurité, de casse des services publics, de destruction de nos services publics, de destruction de nos écoles publiques, de démolition de l'hôpital", a déclaré le maire de Yerres (Essonne).
M. Dupont-Aignan a de nouveau tapé sur le système des primaires et sur ses adversaires probables ou confirmés: "Valls découvre la classe ouvrière après l'avoir assassinée; Macron, l'homme de la mondialisation low-cost; Fillon, avec des gaullistes comme ça, on est sûrs que la France n'aurait jamais été libérée".
Lui s'est présenté comme un "homme différent qui a refusé les compromissions". "Je n'ai jamais changé d'avis et je n'ai jamais participé comme tous à la destruction de mon pays".
"Je vais présenter aux Français une autre politique (...) qui est possible" : il révélera le 1er février son programme pour "redresser la France sans faire souffrir les Français".
Il compte proposer "100 milliards d'euros de relance économique", un "grand coup de balai" démocratique, le "boycott" des marques qui "délocalisent trop" et a rappelé sa demande de 3 débats avant le premier tour avec les candidats, lançant pour promouvoir cela une "pétition nationale", ainsi qu'un appel aux dons pour financer sa campagne.
Mais il a reconnu que cela allait "être difficile" pour lui, qui table notamment sur les "20 millions d'abstentionnistes", car "entre la rupture dans le drame et la fausse rupture, il faut tracer son chemin."