Présidentielle: Jadot (EELV) écarte toute idée d’alliance
Yannick Jadot, candidat écologiste à l'élection présidentielle, a écarté lundi l'idée de s'allier à une candidature socialiste...

Présidentielle: Jadot (EELV) écarte toute idée d’alliance

Yannick Jadot, candidat écologiste à l'élection présidentielle, a écarté lundi l'idée de s'allier à une candidature socialiste...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Yannick Jadot, candidat écologiste à l'élection présidentielle, a écarté lundi l'idée de s'allier à une candidature socialiste pour 2017, y compris celle de Benoît Hamon, estimant que la politique ne pouvait "plus être ça".

A la question, posée sur iTELE: si Benoît Hamon gagne la primaire, est-ce que vous le rejoignez? M. Jadot a répondu: "Mais non."

"Et puis je fais quoi? Je rejoins Benoît Hamon? Et Benoît Hamon rejoint Jean-Luc Mélenchon? Qui rejoint Emmanuel Macron? Qui rejoint François Fillon? La politique, ça ne peut plus être ça", a ajouté le député européen.

Le candidat écologiste a écarté l'hypothèse de se retirer avant le premier tour de la présidentielle au profit d'une autre candidature. Quand on lui demandait s'il allait être candidat au premier tour, M. Jadot a formellement répondu: "Oui."

"Vous avez trop de personnes dans notre pays qui votent par renoncement, qui votent par défaut, qui votent par colère. Moi, je veux porter un vote d'adhésion", a-t-il plaidé, pointant des divergences entre son programme et celui porté par le Parti socialiste.

"Quand je vois le logiciel politique du Parti socialiste, je n'imagine pas une seconde que le PS demain soit pour la sortie rapide du nucléaire", a-t-il dénoncé, critiquant également M. Macron.

"La communication fait qu'on a l'impression qu'il est né hier Emmanuel Macron. Non, il a été cinq ans dans ce gouvernement. Et je dois dire malheureusement que sur toutes les questions économiques, il a quand même plutôt soutenu le vieux monde du Medef et que sur les questions écologiques, c'est le vide", a-t-il fustigé.

M. Jadot a par ailleurs déclaré qu'il travaillait toujours à réunir ses 500 parrainages.

"Ça n'a jamais été facile pour les écologistes d'obtenir des signatures, surtout quand le processus est totalement verrouillé par les socialistes et Les Républicains", a-t-il expliqué.

Partager cet article

Dans la même thématique

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Présidentielle: Jadot (EELV) écarte toute idée d’alliance
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le

8min

Politique

Budget 2026 : une loi spéciale pour sortir de l’impasse ? « Une solution qui permet uniquement de retarder le problème »

La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.

Le