Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Présidentielle: Valls croit à une nouvelle donne après la primaire
Par Public Sénat
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Manuel Valls a estimé vendredi qu'une "nouvelle donne" pourrait s'enclencher lors de l'élection présidentielle pour le candidat désigné par la primaire organisée par le PS, après le premier débat télévisé jeudi soir.
"L'élection présidentielle, c'est une conversation quasi intime entre un candidat et les Français. Et nous sommes au début de cette conversation", a commenté l'ancien Premier ministre sur Radio Classique.
"Cette primaire, cette désignation est courte, ramassée, donc intense", mais c'est "une belle épreuve", a poursuivi M. Valls.
"Je ne brûle pas les étapes. J'attends, je l'espère, d'être désigné". "Mais après la primaire, avec la légitimité, la force et l'élan (qu'elle) peut donner à celui qui sera désigné (...), c'est une nouvelle donne qui va s'écrire, une nouvelle histoire", a-t-il également déclaré.
"La gauche s'est divisée tout au long de ce quinquennat. Parfois, souvent, ça a nuit sur la cohérence, l'explication, la démonstration de ce que nous étions en train de faire. Mais la primaire peut permettre, je l'espère, de créer une dynamique", a-t-il insisté, jugeant "tout à fait possible" une participation de 2 millions d'électeurs.
Est-il inquiet des bonnes audiences des réunions publiques d'Emmanuel Macron ? "Les meetings de Nicolas Sarkozy pendant la primaire de la droite étaient pleins", a-t-il répondu.