Primaire PS: Hidalgo apportera son parrainage à Peillon
La maire PS de Paris Anne Hidalgo a annoncé lundi qu'elle apporterait son parrainage à Vincent Peillon, qui a annoncé dimanche sa...

Primaire PS: Hidalgo apportera son parrainage à Peillon

La maire PS de Paris Anne Hidalgo a annoncé lundi qu'elle apporterait son parrainage à Vincent Peillon, qui a annoncé dimanche sa...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

La maire PS de Paris Anne Hidalgo a annoncé lundi qu'elle apporterait son parrainage à Vincent Peillon, qui a annoncé dimanche sa candidature à la primaire du PS, suivie d'un proche de François Hollande, Sébastien Denaja, et de la députée Karine Berger.

"Je vais donner mon parrainage à Vincent Peillon", a indiqué la maire de Paris lors d'une rencontre avec la presse en marge du Conseil de Paris.

"J'ai toujours été une sociale-démocrate assumée et affirmée. J'ajoute l'écologie à ce qu'est la base de la social-démocratie", a souligné la maire de Paris, indiquant que la démarche de Vincent Peillon est "sociale-démocrate assumée. Je m'inscris là-dedans".

Mme Hidalgo a par ailleurs "écouté avec beaucoup d'attention ce que dit Benoît Hamon (également candidat) notamment sur la question de la transition énergétique (...) Je me retrouve dans son propos notamment sur ce sujet-là, mais je ne suis pas de la gauche du parti", a-t-elle ajouté.

En évoquant sa lutte contre la pollution ou la mixité sociale, la maire de Paris a par ailleurs indiqué qu'elle allait "avec d'autres, écrire, rendre public et adresser à tous les candidats ce qui fonde mes convictions et la façon dont j'aimerais les voir porter dans cette élection".

"Il y a besoin d'avoir une parole sociale-démocrate, radicalement sociale-démocrate et écologique pour cette élection présidentielle", a-t-elle insisté en ajoutant: "Je ne m'engagerai pas plus que ça."

"Vincent Peillon est la gauche que j'aime. La gauche que l'on aime, même! C'est une gauche fidèle et fière de ses valeurs. C'est la gauche d'une éthique politique, la gauche qui pense que la République démocratique, sociale et laïque est ce qui doit rassembler toutes les gauches", déclare de son côté lundi M. Denaja dans un entretien au Figaro.

Expliquant avoir discuté avec l'ex-ministre de l'Education quelques jours après le renoncement de François Hollande à briguer un nouveau mandat, ce député de l'Hérault assure avoir alors "mesuré à quel point l'homme, même s'il s'est éloigné des feux des projecteurs pendant deux ans, n'avait jamais cessé de travailler et bâtir pour la suite".

De son côté, la députée des Hautes-Alpes Karine Berger a annoncé dans un communiqué qu'elle apporterait son parrainage à Vincent Peillon, dont "les engagements et les convictions personnelles sont en phase avec ce point d'équilibre au sein de la gauche sociale-démocrate". Première signataire du courant socialiste La Fabrique (motion D, 10% au Congrès de Poitiers), elle a défendu une candidature "autour des valeurs de la gauche sur les questions sociales, économiques, républicaines, laïques et européennes".

Elle a assuré qu'un "très grand nombre de responsables nationaux" de la Fabrique partageaient son analyse, contredite par le député du Cher Yann Galut qui a rappelé sur Twitter qu'une "majorité des élus du conseil national de la Fabrique" soutenait la candidature d'Arnaud Montebourg.

L'ancien ministre de l'Economie a également engrangé deux nouveaux soutiens venus directement de la campagne de la sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann qui s'est désistée vendredi: le député européen Emmanuel Maurel et le conseiller départemental de l'Essonne Jérôme Guedj.

Dans un communiqué commun, ils ont affirmé que "le meilleur moyen de demeurer fidèles à nos convictions et à notre engagement est d'apporter notre soutien à Arnaud Montebourg, avec qui les convergences les plus grandes existent".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Primaire PS: Hidalgo apportera son parrainage à Peillon
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Primaire PS: Hidalgo apportera son parrainage à Peillon
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le