Privatisation d’ADP: le gouvernement espère l’adoption « à une large majorité »
La porte-parole Sibeth Ndiaye a assuré mercredi que le gouvernement espère toujours l'adoption "à une large majorité" de la...

Privatisation d’ADP: le gouvernement espère l’adoption « à une large majorité »

La porte-parole Sibeth Ndiaye a assuré mercredi que le gouvernement espère toujours l'adoption "à une large majorité" de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La porte-parole Sibeth Ndiaye a assuré mercredi que le gouvernement espère toujours l'adoption "à une large majorité" de la privatisation d'ADP, en dépit de la fronde d'une opposition qu'elle considère "constituée des attelages les plus baroques".

"Nous espérons fortement que la loi Pacte, dans laquelle intervient la privatisation d'ADP, sera adoptée à une large majorité jeudi", a déclaré la secrétaire d'Etat lors du compte rendu du conseil des ministres.

"Nous sommes évidemment respectueux des procédures parlementaires et des outils démocratiques, il est normal qu'ils soient utilisés par l'opposition quand bien même elle est constituée des attelages les plus baroques", a-t-elle ensuite ironisé.

Initiative inédite et alliage rare de parlementaires, contre la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP): l'opposition a enclenché mardi un "référendum d'initiative partagée" (RIP) pour tenter d'empêcher le gouvernement de vendre "la poule aux oeufs d'or" avec sa loi Pacte.

Alors que 185 signatures sont requises pour un "RIP", procédure jusqu'ici inédite depuis son introduction dans la Constitution en 2008, les parlementaires ont déposé une proposition de loi référendaire avec 248 signataires, issus de 11 groupes dans les deux chambres.

Plusieurs obstacles devront être levés pour que soit adoptée cette procédure complexe qui doit être d'abord validée par le Conseil constitutionnel avant d'obtenir le soutien de 10% de l'électorat (4,5 millions de personnes).

En débat depuis plus de six mois au Parlement, le projet de loi Pacte prévoit de supprimer l'obligation pour l'État de détenir la majorité du capital d'ADP (actuellement 50,63%). Depuis la première lecture en octobre, cette privatisation est devenue, après son rejet au Sénat, la principale pomme de discorde, certains pointant un "cadeau à Vinci", qui ne cache pas son intérêt.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a lui défendu son projet de concession durant 70 ans comme la meilleure façon de garantir le développement de ce "fleuron".

Partager cet article

Dans la même thématique

Privatisation d’ADP: le gouvernement espère l’adoption « à une large majorité »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le