Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Rachid Temal renvoie DSK à son statut de « conférencier »
Par Héléna Berkaoui
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« Il est temps » que le parti socialiste « disparaisse. » Interrogé sur l’avenir du PS en marge d’une conférence à Marrakech (Maroc), Dominique Strauss-Kahn n’a pas mâché ses mots. Pour lui la mort du parti socialiste « est une bonne chose. » Dominique Strauss-Kahn, ne s’est que très peu exprimé depuis l’affaire du Sofitel de New York. Le sénateur socialiste du Val-d’Oise n’a pas apprécié les mots de l’ancien ténor du parti socialiste, le réduisant à son statut de « conférencier. »
« Vous le comptez comme socialiste ou pas ? Moi je le compte comme conférencier » affirme Rachid Temal.
« Vous le comptez comme socialiste ou pas ? Moi je le compte comme conférencier » affirme Rachid Temal. La déclaration de Dominique Strauss-Kahn est d’autant plus amère que ce dernier a eu des mots positifs à l’égard d’Emmanuel Macron. « Si Emmanuel Macron saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n'ont pas existé pendant les trente précédentes années » juge l’ancien président du FMI.
Dominique Strauss-Kahn « a sa vision de ce que peut être la gauche, nous n’avons pas la même » affirme Rachid Temal. Le sénateur socialiste du Val-d’Oise balaye ces critiques. Il estime que « le PS a un avenir parce que tant qu’il y aura de l’injustice sociale et un besoin d’émancipation, un besoin d’Europe le parti socialiste sera au rendez-vous. »