Référendum en Nouvelle-Calédonie: Philippe réaffirme l’impartialité du gouvernement

Référendum en Nouvelle-Calédonie: Philippe réaffirme l’impartialité du gouvernement

Edouard Philippe a réaffirmé l'impartialité du gouvernement dans l'organisation du futur référendum sur l'indépendance en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Edouard Philippe a réaffirmé l'impartialité du gouvernement dans l'organisation du futur référendum sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie, prévu le 4 novembre, assurant devant les sénateurs qu'il ne "bougerait pas de cette ligne".

Le 4 novembre, 174.154 électeurs de Nouvelle-Calédonie décideront du maintien ou pas de l'archipel au sein de la République française. Ils répondront à la question : "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?"

Il était interpellé par le sénateur LR de Nouvelle-Calédonie Pierre Frogier, qui a regretté que le Premier ministre ait décidé "de se taire" et de "ne pas faire valoir sa préférence". "Pourquoi une telle gêne à s'engager, à dire sa préférence (...)?", a-t-il demandé.

Si comme le prévoient les sondages, le non à l'indépendance l'emporte, "finirez-vous par admettre que la lecture indépendantiste de l'accord de Nouméa aura vécu", a-t-il poursuivi, souhaitant que le Premier ministre prenne "l'engagement" de tenir compte "de la volonté exprimée le 4 novembre par la majorité des Calédoniens et que le résultat de ce référendum ne leur sera pas confisqué".

Ce référendum est prévu par l'accord de Nouméa signé en 1998 et destiné à sceller la réconciliation entre Kanak et Caldoches après les violences des années 1980 qui avaient culminé avec la prise d'otage et l'assaut de la grotte d'Ouvéa en mai 1988, faisant 25 morts.

"Il m'est apparu, à moi et à d'autres chefs de gouvernement avant moi que dans l'organisation de cette consultation, il convenait que l'Etat soit impartial", a répondu Edouard Philippe. "C'est la ligne que je me suis fixée dès ma nomination, c'est la ligne qui a été rappelée par le Président de la République lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie, et c'est la ligne dont je ne bougerai pas parce que je pense que c'est la bonne ligne".

Il a précisé qu'après le scrutin, le gouvernement prendrait "un certain nombre d'initiatives pour faire en sorte que l'avenir de la Nouvelle-Calédonie soit construit de bonne foi, avec des femmes et des hommes qui veulent s'engager pour une vie en commun. Nous avons tous à y gagner, la Nouvelle-Calédonie et la République".

Dans la même thématique

France Israel Palestinians Campus Protests
6min

Politique

Sciences Po bloqué : la droite sénatoriale dénonce « la pensée totalitaire d’une minorité d’extrême gauche »

La mobilisation de plusieurs dizaines d’étudiants en soutien aux Palestiniens se poursuit à Sciences Po. Après avoir été délogés par les forces de l’ordre dans la nuit de mercredi à jeudi, les étudiants occupaient toujours les lieux ce vendredi. Une action en miroir de celles qui ont lieu sur les campus américains. La droite sénatoriale dénonce l’importation « du wokisme » d’outre Atlantique.

Le

Référendum en Nouvelle-Calédonie: Philippe réaffirme l’impartialité du gouvernement
5min

Politique

Européennes 2024 : après le discours d’Emmanuel Macron, Olivier Faure veut saisir l’Arcom au nom de « l’équité » entre les candidats

Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».

Le