Remaniement: pas l’ombre d’une « feuille de papier à cigarette » avec Macron, dit Philippe
Il n'y a pas "le début du commencement de la moitié d'une feuille de papier à cigarette" entre le président Macron et le Premier...

Remaniement: pas l’ombre d’une « feuille de papier à cigarette » avec Macron, dit Philippe

Il n'y a pas "le début du commencement de la moitié d'une feuille de papier à cigarette" entre le président Macron et le Premier...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Il n'y a pas "le début du commencement de la moitié d'une feuille de papier à cigarette" entre le président Macron et le Premier ministre Édouard Philippe, a assuré ce dernier mercredi à l'Assemblée nationale en réponse à une question sur le remaniement gouvernemental.

"Je voudrais vous dire avec le plus grand calme et la plus grande sérénité que ni vous ni personne, jamais, ne mettra le début du commencement de la moitié d'une feuille de papier à cigarette entre le président de la République et le Premier ministre", a lancé Édouard Philippe lors de la séance des questions au gouvernement.

L'image de la feuille de papier à cigarette est une des formules favorites du Premier ministre pour décrire ses relations avec le chef de l'État, sur lesquelles M. Philippe et son entourage montrent la plus grande discrétion.

Le Premier ministre s'est justifié de ne "jamais commenter les rumeurs" car cela "n'apporte rien à l'action publique, ni même au débat public".

"Certaines m'amusent, d'autres me consternent, et il n'est pas impossible que parfois elles m'affligent", à propos des multiples rumeurs et informations circulant autour du remaniement.

L'ancien maire du Havre répondait au député LR de Haute-Loire Jean-Pierre Vigier, qui dénonçait la "mascarade" du temps pris par l'exécutif pour procéder à ce remaniement, qui n'interviendra pas avant vendredi soir au plus tôt.

Sur fond de rumeurs et d'échos de presse, l'Élysée a démenti mercredi tout "bras de fer" entre le Président et son Premier ministre sur le remaniement, évoquant seulement "une discussion" sur le choix des profils adéquats.

"Le Premier ministre a fait des propositions" au Président, "le Président en a accepté certaines, en a refusé d'autres" puis "ils ont engagé un dialogue". "Ils ont décidé d'éviter de s'imposer des gens dont l'un ou l'autre ne voudrait pas et de prendre leur temps", a affirmé l'Élysée.

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a également annoncé mercredi qu'il n'y aurait pas de déclaration de politique générale après la nomination du nouveau gouvernement.

Il n'y en a "pas besoin" car le gouvernement "ne change pas de ligne politique".

Partager cet article

Dans la même thématique

Remaniement: pas l’ombre d’une « feuille de papier à cigarette » avec Macron, dit Philippe
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le

Remaniement: pas l’ombre d’une « feuille de papier à cigarette » avec Macron, dit Philippe
5min

Politique

Sarkozy à la Santé : la visite de Darmanin « peut être interprétée comme une forme de pression » sur les magistrats, note François Molins

Un collectif d’avocats a déposé plainte contre Gérald Darmanin pour son soutien apporté à Nicolas Sarkozy incarcéré pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Interrogé sur ce point l’ancien procureur général près la Cour de cassation, François Molins considère, lui aussi, que le déplacement du garde des Sceaux à la prison de la Santé pour y rencontrer l’ancien chef d’Etat « peut être interprété comme une forme de pression » sur les magistrats.

Le