Rentrée sous covid : quels sont les protocoles en entreprise ?

Rentrée sous covid : quels sont les protocoles en entreprise ?

Port du masque dans les open spaces, télétravail, distanciation, passe sanitaire… la rentrée au travail se fait une nouvelle fois sous le signe du covid-19. Cette fois-ci, le gouvernement a choisi de laisser la main aux entreprises pour fixer certaines règles sanitaires.
Public Sénat

Par Audrey Vuetaz

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Dès demain, mardi, le télétravail ne sera plus obligatoire au moins un jour par semaine. Elisabeth Borne la ministre du travail souhaite que l’Etat redonne la main aux entreprises sur cette question.  « Un nouveau protocole sera publié « demain soir » (mardi), qui permettra « à la direction de l’entreprise, en discussion avec les représentants des salariés, de définir les règles en matière de télétravail ».

Car oui, depuis le 9 août dernier, le protocole sanitaire en entreprise imposait un jour minimum de télétravail là où il était possible, même si dans les faits beaucoup de salariés étaient déjà revenus totalement en présentiel. Une étude de la Dares (Direction des études et des statistiques du ministère du Travail) publiée ce jour, montre que le mois dernier, seuls 23 % des salariés ont été au moins un jour en télétravail (soit deux points de moins qu’en juin et mai et quatre points de moins qu’en avril).

 

Le masque et la distanciation sociale restent de mise

 

« Pas de perspective de supprimer le masque en entreprise à la rentrée », tels étaient les mots de la ministre du Travail lors d’une interview en juillet dernier.

Malgré la mise en place du passe sanitaire dans certaines entreprises, le port du masque dans les lieux clos collectifs reste la règle, dans les open spaces par exemple. Chaque employé du privé et du public, doit aussi être éloigné de ses collègues d’au moins un mètre.

Si la distanciation physique reste obligatoire, le passe sanitaire (certificat vaccinal, test PCR de moins de 72 heures ou certificat de rétablissement) lui, n’est imposé à partir d’aujourd’hui que dans les entreprises en contact avec le public. Cela concerne les secteurs des transports, les lieux cultuels ou de loisirs et les restaurants. ( Lire notre article sur le sujet ).

 

Pas de passe sanitaire dans les restaurants d’entreprise

 

A la différence des restaurants traditionnels, le passe sanitaire n’est pas obligatoire dans les cantines et les restaurants d’entreprise.

Il peut cependant le devenir pour les clients et pour les salariés si cette entreprise accueille plus de 50 personnes extérieures dans son restaurant.

Dans la même thématique

Deplacement du Premier Ministre a Viry-Chatillon
7min

Politique

Violence des mineurs : le détail des propositions de Gabriel Attal pour un « sursaut d’autorité »

En visite officielle à Viry-Châtillon ce jeudi 18 avril, le Premier ministre a énuméré plusieurs annonces pour « renouer avec les adolescents et juguler la violence ». Le chef du gouvernement a ainsi ouvert 8 semaines de « travail collectif » sur ces questions afin de réfléchir à des sanctions pour les parents, l’excuse de minorité ou l’addiction aux écrans.

Le

Turin – Marifiori Automotive Park 2003, Italy – 10 Apr 2024
6min

Politique

Au Sénat, la rémunération de 36,5 millions d’euros de Carlos Tavares fait grincer des dents. La gauche veut légiférer.

Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.

Le

Operation Wuambushu a Mayotte : Demolition en cours d’un vaste bidonville – Operation Wuambushu in Mayotte: Ongoing demolition of a vast slum
8min

Politique

« Mayotte place nette » : « La première opération était de la communication et la deuxième sera de la communication », dénonce le sénateur Saïd Omar Oili

Le gouvernement a annoncé ce mardi 16 avril le lancement du dispositif « Mayotte place nette », un an après le maigre bilan de l’opération baptisée « Wuambushu ». Saïd Omar Oili, sénateur de Mayotte, regrette le manque de communication du gouvernement avec les élus du département et met en doute l’efficacité de ce « Wuambushu 2 ».

Le