Retailleau (LR) favorable à un référendum d’initiative citoyenne
Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, s'est dit "favorable" mardi à un référendum d'initiative citoyenne, une des...

Retailleau (LR) favorable à un référendum d’initiative citoyenne

Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, s'est dit "favorable" mardi à un référendum d'initiative citoyenne, une des...
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Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, s'est dit "favorable" mardi à un référendum d'initiative citoyenne, une des principales revendications des "gilets jaunes", mais cette mesure devra être "encadré(e)".

"Je suis favorable au référendum. Il faudra équilibrer notre démocratie représentative. Il faut avoir des référendums sur des grands sujets, qui ne soient pas plébiscitaires. Le référendum d'initiative populaire, j'y suis favorable, mais encadré", a déclaré Bruno Retailleau sur LCI, tout en rappelant que le référendum est "une tradition de la Ve République".

Depuis plusieurs années, "le référendum a été délaissé et pire, il a été contourné comme pour l'Europe ou Notre-Dame-des-Landes", a déclaré l'ancien président du Conseil régional des Pays-de-la-Loire.

Pour le sénateur, le mouvement des "gilets jaunes" illustre un " malaise démocratique" et une "colère civique".

Il est favorable à ce que soit abaissé à 1 million de signatures le seuil requis pour un "référendum d'initiative partagée" déjà prévu dans la Constitution, aujourd'hui à 10% des électeurs inscrits (soit 4,5 millions d'électeurs), mais avec toujours "le filtre parlementaire", tout en l'abaissant aussi.

Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé la tenue d'un débat sur le référendum d'initiative citoyenne (RIC), qui peut être un "bon instrument dans une démocratie, mais pas sur n'importe quel sujet ni dans n'importe quelles conditions", avait-il estimé lundi dans le quotidien Les Échos.

"Dans un souci d'apaisement, je proposerai de voter" la loi d'"urgence économique et sociale" qui rassemble les mesures proposées par Emmanuel Macron pour répondre à la crise des "gilets jaunes", et qui sera votée au Sénat vendredi.

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