Retrait américain de Syrie : “un allié se doit d’être fiable”, dit Macron

Retrait américain de Syrie : “un allié se doit d’être fiable”, dit Macron

"Un allié se doit d'être fiable", a déclaré dimanche à N'Djamena le président français Emmanuel Macron à propos du retrait...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Un allié se doit d'être fiable", a déclaré dimanche à N'Djamena le président français Emmanuel Macron à propos du retrait américain de Syrie, qu'il "regrette très profondément".

"Je regrette très profondément la décision prise" par les Etats-Unis de se retirer de Syrie, a dit M. Macron en ajoutant qu"'un allié se doit d'être fiable, se coordonner avec ses autres alliés".

Il a aussi parlé positivement du chef du Pentagone, Jim Mattis, qui a démissionné après cette décison de retrait prise par le président américain Donald Trump. "Je veux ici rendre hommage au général Mattis et au propos qui ont acompagné sa décision, depuis un an avons constaté comment il a été un interlocueur fiable", a dit le président français lors d'une conférence de presse avec son homologue tchadien Idriss Deby.

"Etre allié, c'est combattre épaule contre épaule", a-t-il ajouté, en précisant que c'était précisément ce que la France faisait avec le Tchad dans la lutte contre les groupes jihadistes dans la bande sahélo-saharienne.

Dans un courrier adressé jeudi à Donald Trump, Jim Mattis, ex-général des Marines âgé de 68 ans, très respecté sur la scène internationale, mais qui entretenait des relations difficiles avec le président américain depuis plusieurs mois, avait insisté sur la nécessité pour les Etats-Unis de "traiter les alliés avec respect".

Ce faisant, il avait marqué implicitement son désaccord avec un président qui a pris pour cible un à un au cours des derniers mois les dirigeants des principales puissances occidentales. "Je pense que me retirer est la bonne chose à faire", avait-il ajouté dans ce courrier.

La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, alliés des Etats-Unis dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) et cibles régulières de ses attaques, n'ont pas caché leur inquiétude après l'annonce du retrait américain.

L'EI a vu son "califat" autoproclamé se réduire comme peau de chagrin face à de multiples offensives, après une montée en puissance fulgurante en 2014.

Mais l'organisation conserve quelques réduits et reste redoutable en raison de sa capacité à mener des attentats meurtriers à travers le monde.

Dans la même thématique

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le

Retrait américain de Syrie : “un allié se doit d’être fiable”, dit Macron
2min

Politique

Départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel : « Dans un monde normal, celle qui aurait dû partir, c’est l’élève », dénonce Bruno Retailleau

Menacé de mort après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel a quitté ses fonctions. Une situation inacceptable pour le président des Républicains au Sénat, qui demande à la ministre de l’Éducation nationale d’« appliquer la loi jusqu’au bout ».

Le