Retraites: Marine Le Pen souligne la “sévérité” du Conseil d’Etat

Retraites: Marine Le Pen souligne la “sévérité” du Conseil d’Etat

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a souligné dimanche la "sévérité" de l'avis rendu par le Conseil d'Etat sur...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a souligné dimanche la "sévérité" de l'avis rendu par le Conseil d'Etat sur la réforme des retraites présenté par un gouvernement qui veut selon elle "passer en force".

"Il est assez étonnant de voir la sévérité du Conseil d'Etat à l'égard de cette réforme des retraites", a déclaré à la presse la députée du Pas-de-Calais, en marge des vœux du maire d'Hénin-Beaumont Steeve Briois (RN).

"Elle ne nous a pas, en ce qui nous concerne, étonnés puisque, depuis le début de cette réforme, nous avions indiqué là encore cette impréparation, cet amateurisme, cette volonté de passer en force, cette absence totale de chiffres, de simulation donnée et le coût de cette réforme qu'on ne connaît pas plus aujourd'hui", a poursuivi Mme Le Pen.

"Est-ce que la raison va revenir au gouvernement (...) et qu'ils vont retirer le projet ? Je le souhaite, je l'espère", a-t-elle conclu.

Dans un avis publié vendredi, le Conseil d'État estime ne pas avoir eu le temps de "garantir au mieux la sécurité juridique" de la réforme des retraites, l'institution déplorant aussi les "projections financières lacunaires" du gouvernement et un recours aux ordonnances qui "fait perdre la visibilité d'ensemble".

Dans la même thématique

FRA: Convention de l Union LFI Manon Aubry
11min

Politique

Européennes : LFI lance sa campagne en visant 2027, une stratégie dénoncée au PS et chez les Ecologistes

Avec l’appui médiatique de Jean-Luc Mélenchon, la tête de liste LFI, Manon Aubry, a lancé sa campagne des européennes en visant déjà la présidentielle. Un choix « assumé » par LFI mais critiqué par le reste de la gauche. Jean-Luc Mélenchon se fait aussi le chantre de la paix. David Cormand, numéro 2 de la liste des Ecologistes, y voit en réalité « une forme de soumission à l’agenda de Poutine, qui mène aussi à l’escalade ».

Le