RN, LR et DLF dénoncent l’approbation du pacte mondial sur les migrations par la France
Le Rassemblement national, Les Républicains et Debout la France ont dénoncé lundi l'approbation du Pacte mondial sur les...

RN, LR et DLF dénoncent l’approbation du pacte mondial sur les migrations par la France

Le Rassemblement national, Les Républicains et Debout la France ont dénoncé lundi l'approbation du Pacte mondial sur les...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le Rassemblement national, Les Républicains et Debout la France ont dénoncé lundi l'approbation du Pacte mondial sur les migrations des Nations unies par quelque 150 pays réunis en conférence intergouvernementale à Marrakech (Maroc), dont la France.

Paris était représenté par le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne.

"Dans l'opacité totale, la France vient d'adopter formellement, à Marrakech, le Pacte de Marrakech. À nouveau, les Français sont tenus à l'écart d'une décision qui va changer à jamais le visage de notre pays. Pour notre gouvernement, le peuple est quantité négligeable", a critiqué la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen sur Twitter.

"La mobilisation contre cette ignominie immigrationniste qu'est le Pacte de Marrakech doit se poursuivre: ce que des oligarques méprisants ont fait, le peuple français peut le défaire !", a-t-elle ajouté.

"Une nouvelle fois, en pleine crise politique et alors que la pression migratoire est forte, Emmanuel Macron n'a rien voulu entendre. En signant ce pacte, le message envoyé aux centaines de millions de migrants potentiels est +venez !+. Dévastateur", a réagi le député LR Julien Aubert, également sur Twitter.

"Ce pacte a été présenté comme juridiquement non contraignant. Il demeure néanmoins un texte qui promeut un appel d'air migratoire et le multiculturalisme", a dénoncé la porte-parole de LR Lydia Guirous lors d'un point-presse.

Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti avait dénoncé lundi matin sur France 2, avant même l'approbation à Marrakech, un "véritable scandale démocratique", réclamant "un vrai débat devant le pays et l'Assemblée nationale" sur ce texte qui va selon lui "à terme enlever des prérogatives de souveraineté".

M. Ciotti avait adressé le 7 décembre, avec sa collègue Véronique Louwagie, une lettre au président de la République lui demandant de ne pas signer le pacte. Elle était cosignée par 55 autres députés LR, dont deux vice-présidents de LR (Damien Abad et Guillaume Peltier), la secrétaire générale du parti Annie Genevard et Isabelle Valentin, la députée de Haute-Loire dont Laurent Wauquiez est le suppléant.

Le président de DLF Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé dans un communiqué "l'omerta" de l'exécutif sur ce texte, qui à ses yeux "encourage l'immigration et dépossède les Etats de la maîtrise de leur politique migratoire".

L'ancien allié de Marine Le Pen à la présidentielle estime que "par un enchaînement de jurisprudences (...), ce texte pourra par exemple empêcher à terme l'expulsion des clandestins" .

Le Pacte sur les migrations doit encore faire l'objet d'un ultime vote de ratification, le 19 décembre à l'Assemblée générale des Nations unies à New York.

Non contraignant, il recense des principes et des droits déjà existants (défense des droits de l'Homme, des enfants) et formule 23 objectifs pour aider les pays à faire face aux migrations, en facilitant l'information, l'intégration des migrants, l'échange d'expertises.

Partager cet article

Dans la même thématique

RN, LR et DLF dénoncent l’approbation du pacte mondial sur les migrations par la France
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le