Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
Royal candidate d’un “rassemblement” de gauche aux Européennes ? Réponse “en janvier”
Par Public Sénat
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Ségolène Royal décidera en janvier de son éventuelle candidature aux élections européennes de mai, en fonction de la possibilité ou pas d'un "rassemblement" à gauche, a indiqué dimanche l'ancienne finaliste de la présidentielle de 2007.
"Est-ce que, oui ou non, il y a une volonté et une capacité de rassemblement de celles et ceux qui ne veulent pas qu'il y ait au niveau européen de chaos politique et d'incapacité à agir au niveau européen ?", a interrogé Mme Royal, dans l'émission commune à Europe 1, les Echos et CNEWS.
"On parle à tout le monde", a-t-elle répondu à l'évocation des noms de Yannick Jadot (EELV), Benoît Hamon (Génération.s) et Jean-Luc Mélenchon (LFI), concluant : "Il faut qu'il y ait des stratégies de rassemblement(...), il faut que les choses se décantent un peu, on verra en janvier."
L'ex-ministre de l'Environnement de François Hollande avait refusé en novembre l'invitation du PS à devenir sa tête de liste, jugeant cette hypothèse "absurde".
"Je suis une femme de gauche, mais je ne suis plus membre volontairement du PS. Je ne suis pas là pour venir à la rescousse des appareils politiques et je l'ai dit très gentiment aux responsables socialistes qui m'ont sollicitée", avait-elle expliqué.
L'ancien député socialiste Julien Dray, qui s'était proposé pour mener une liste PS aux Européennes, a également appelé dimanche, sur Radio J, la gauche à "se poser la question des convergences et se rassembler" en vue du scrutin de mai 2019. Interrogé à propos de Ségolène Royal, dont il avait été une cheville ouvrière de la campagne en 2007, il a assuré qu'elle avait "perçu des choses bien avant" d'autres en défendant "l’ordre social juste".