Rugy dénonce une « vengeance politique » de son ancien parti EELV
L'ancien ministre de l'Ecologie François de Rugy, qui a démissionné après une polémique provoquée notamment par des dîners...

Rugy dénonce une « vengeance politique » de son ancien parti EELV

L'ancien ministre de l'Ecologie François de Rugy, qui a démissionné après une polémique provoquée notamment par des dîners...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien ministre de l'Ecologie François de Rugy, qui a démissionné après une polémique provoquée notamment par des dîners fastueux, a déclaré vendredi avoir été victime d'une "vengeance politique" de son ancien parti Europe Ecologie Les Verts (EELV).

"Il y avait une vengeance personnelle (...) Mais j'ai bien identifié depuis une vengeance politique" de la part d'EELV, a déclaré sur franceinfo l'ancien ministre redevenu député de Loire-Atlantique qui assure avoir des preuves.

"Ca ne plaisait pas à un certain nombre de gens (...) qu'un écologiste qui recherche l'efficacité, une écologie efficace, puisse réussir", a-t-il ajouté.

L'ancien ministre a aussi affirmé avoir identifié "une vengeance politico-syndicale qui est liée à ce que j'ai fait à l'Assemblée nationale, où j'avais engagé une réforme de la fonction publique parlementaire", et au ministère de la Transition écologue et solidaire, où "j'avais engagé un certain nombre de changements qui évidemment déplaisaient fortement".

"Ce n'est pas du tout un complot", "il n'y a pas quelqu'un qui tire toutes les ficelles dans l'ombre". "En revanche, il ne faut pas être naïf, tout cela n'est pas le fruit du hasard", a estimé François de Rugy, qui a dit préparer un livre sur ces affaires.

Le site d'informations Mediapart, à l'origine de ces révélations, "fonctionne à la fois avec de la mauvaise foi (...), de la malhonnêteté intellectuelle et des mensonges. En effet la justice ne va pas juger de la mauvaise foi ou de la malhonnêteté intellectuelle, (...) elle va juger des mensonges" lors d'une audience le 9 octobre au tribunal correctionnel de Paris, a-t-il précisé.

Il a aussi confirmé avoir remboursé trois dîners familiaux ou amicaux épinglés par une enquête du secrétaire général de l'Assemblée nationale. "Je l'ai fait", a dit l'ancien ministre.

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le