Ségolène Royal candidate en 2022 ? « C’est une forte probabilité »
L’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007 entend batailler pour réaliser l’union de la gauche et devenir la première femme à accéder à l’Élysée dans deux ans.

Ségolène Royal candidate en 2022 ? « C’est une forte probabilité »

L’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007 entend batailler pour réaliser l’union de la gauche et devenir la première femme à accéder à l’Élysée dans deux ans.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Ségolène Royal sera-t-elle candidate à l’élection présidentielle de 2022 ? L’ancienne ministre de l’Environnement et candidate socialiste malheureuse en 2007 est plus que jamais déterminée. « Je vais faire en sorte que ce soit une forte probabilité », a-t-elle indiqué dans Audition publique, l’émission politique hebdomadaire des chaînes parlementaires en partenariat avec Le Figaro Live. « Mais j’ai toujours dit que si quelqu’un est mieux à même que moi de rassembler et de gagner, je me mettrai derrière », a-t-elle précisé.

Pour offrir une « alternative » aux électeurs en 2022 à un nouveau duel Emmanuel Macron-Marine Le Pen, Ségolène Royal estime que la gauche « ne peut réussir » qu’unie. « Si je suis candidate, ce sera une décision collective puisqu’il faut rassembler : à la fois le Parti socialiste, les Verts, peut-être d’autres », a-t-elle expliqué, caressant l’espoir de réunir sous sa bannière également la France insoumise et « une partie des centristes ».

Si la présidente de l’ONG « Désirs d'Avenir pour la Planète » reconnaît qu’elle fait un peu « ancien monde », elle a insisté sur le symbole que constituerait la victoire dont elle rêve. « Je pense que l’arrivée d’une femme à la présidence de la République française c’est un plafond de verre [...] Je pense que le moment est venu. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Ségolène Royal candidate en 2022 ? « C’est une forte probabilité »
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le