Politique
Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.
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Par Public Sénat
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L'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal a demandé que l'on "réprime très rapidement" les mouvements comme Extinction Rebellion, lundi à l'antenne de France Inter.
Interrogée sur les militants qui revendiquent la désobéissance civile pour sauver la planète, Ségolène Royal a souligné que ces formes de militantisme n'étaient "absolument pas" légitimes.
"Il y a une instrumentalisation de l'écologie par ces groupes violents et il faut les réprimer très rapidement, parce que c'est une dégradation de l'image de l'écologie", a souligné l'ancienne ministre socialiste de l'Ecologie, nommée ambassadrice des négociations sur les pôles Arctique et Antarctique par Emmanuel Macron.
Des centaines de militants écologistes ont occupé pendant 17 heures un centre commercial parisien entre samedi et dimanche pour lancer une semaine d'action mondiale du mouvement Extinction Rebellion (XR), qui a pour mode opératoire des actions radicales mais non-violentes.
Cette "instrumentalisation" pourrait "disqualifier toutes les actions pro environnementales, qui risquent d'être associées à ce type d'agressions et de violences", a assuré l'ancienne ministre de l'Environnement, chantre d'une "réconciliation intelligente entre le développement économique et la protection de l'environnement".
"L'écologie c'est la paix. C'est des règles, de la discipline, mais l'écologie doit conduire à l'apaisement des sociétés", a conclu Ségolène Royal.
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