Ségolène Royal demande que l’on « réprime très rapidement » Extinction Rebellion
L'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal a demandé que l'on "réprime très rapidement" les mouvements comme...

Ségolène Royal demande que l’on « réprime très rapidement » Extinction Rebellion

L'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal a demandé que l'on "réprime très rapidement" les mouvements comme...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal a demandé que l'on "réprime très rapidement" les mouvements comme Extinction Rebellion, lundi à l'antenne de France Inter.

Interrogée sur les militants qui revendiquent la désobéissance civile pour sauver la planète, Ségolène Royal a souligné que ces formes de militantisme n'étaient "absolument pas" légitimes.

"Il y a une instrumentalisation de l'écologie par ces groupes violents et il faut les réprimer très rapidement, parce que c'est une dégradation de l'image de l'écologie", a souligné l'ancienne ministre socialiste de l'Ecologie, nommée ambassadrice des négociations sur les pôles Arctique et Antarctique par Emmanuel Macron.

Des centaines de militants écologistes ont occupé pendant 17 heures un centre commercial parisien entre samedi et dimanche pour lancer une semaine d'action mondiale du mouvement Extinction Rebellion (XR), qui a pour mode opératoire des actions radicales mais non-violentes.

Cette "instrumentalisation" pourrait "disqualifier toutes les actions pro environnementales, qui risquent d'être associées à ce type d'agressions et de violences", a assuré l'ancienne ministre de l'Environnement, chantre d'une "réconciliation intelligente entre le développement économique et la protection de l'environnement".

"L'écologie c'est la paix. C'est des règles, de la discipline, mais l'écologie doit conduire à l'apaisement des sociétés", a conclu Ségolène Royal.

Partager cet article

Dans la même thématique

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget 2026 : quels scénarios dans un calendrier de plus en plus contraint ?

Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.

Le

Paris: Salon europeen de l Education
4min

Politique

Budget 2026 : Un rapport du Sénat dénonce « un coup dur porté à la jeunesse », avec une réduction de l’enveloppe dédiée au service civique

Comme en 2025, la mission sport, jeunesse et vie associative subie une sérieuse coupe dans le budget. Le service civique voit son enveloppe budgétaire réduite de 20 %, soit 114,4 millions d’euros par rapport à l’année dernière. « Se priver d’un dispositif qui fonctionne au moment où on a besoin de faire du lien social, c’est incompréhensible », regrette le rapporteur des crédits, Éric Jeansannetas (PS).

Le