Sénat : le sénateur LR Gilbert Barbier nouveau président par intérim du groupe RDSE
Le sénateur du Jura Gilbert Barbier remplace Jacques Mézard, nommé ministre de l’Agriculture. Le groupe RDSE ne compte pas se fondre dans un éventuel groupe La République en marche.

Sénat : le sénateur LR Gilbert Barbier nouveau président par intérim du groupe RDSE

Le sénateur du Jura Gilbert Barbier remplace Jacques Mézard, nommé ministre de l’Agriculture. Le groupe RDSE ne compte pas se fondre dans un éventuel groupe La République en marche.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président du groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen) du Sénat a un nouveau président. Le sénateur du Jura Gilbert Barbier remplace le sénateur PRG du Cantal, Jacques Mézard, nommé ministre de l’Agriculture la semaine dernière. Particularité de Gilbert Barbier : il est le seul membre des LR au sein du groupe. Si les 17 membres du groupe RDSE sont à majorité du Parti radical de gauche, il est transpartisan. On y compte Robert Hue (Mouvement des progressistes) ou Jean-Noël Guerini (Force du 13, ex-PS).

« Gilbert Barbier a accepté l’intérim jusqu’au renouvellement des sénatoriales de septembre. Il est renouvelable mais ne se représente pas. Il a l’ancienneté et la sagesse » explique un membre du groupe.

Ex-maire de Dole de 1983 à 2008, c’est un ancien professeur et chef du service de chirurgie générale de l’hôpital de la ville. Il avait été auparavant député de 1978 à 1981. Agé de 77 ans, il a été élu pour la première fois au Sénat en 2001. Lors de la primaire des Républicains, il a soutenu François Fillon.

« Nous avons bien la ferme attention, avec ou sans Jacques Mézard, de garder notre groupe. Il est hors de question d’aller se dissoudre ailleurs »

Le départ du Sénat de Jacques Mézard ne changera rien, pour l’heure, à l’existence du groupe RDSE. « Nous avons bien la ferme attention, avec ou sans Jacques Mézard, de garder notre groupe. Il est hors de question d’aller se dissoudre ailleurs. Surtout que le ailleurs, on ne le connaît pas » explique la sénatrice PRG Françoise Laborde.

La majorité du groupe RDSE a soutenu Emmanuel Macron. Mais il n’est pas question pour autant de se fondre dans un éventuel groupe La République en marche. Le sénateur ex-PS, François Patriat, pousse pour rassembler tous les macronistes. Mais Jacques Mézard refuse la disparition du groupe RDSE, le plus vieux du Sénat.

« Ce groupe a une existence car il est un peu différent, il a la liberté d’expression, la liberté de vote. Ce qui fait sa force et ce qui gêne, parfois. Et aujourd’hui, on ne sait pas quels seront les groupes de droite, de gauche, les groupes En marche, En marche-Modem, En marche-majorité présidentielle. Pour l’instant, chacun vie sa vie » affirme Françoise Laborde. Sur les 17 membres du groupe, 6 sont renouvelables en septembre. Ce qui peut assurer au groupe RDSE d’être encore là, quoi qu’il arrive. Il faut être 10 pour former un groupe au Sénat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Sénat : le sénateur LR Gilbert Barbier nouveau président par intérim du groupe RDSE
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le