Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.
Sénatoriales : Castaner évoque seulement « une dizaine de gains possibles » pour LREM
Par Public Sénat
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Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a réaffirmé, mardi matin sur France Inter, que le parti présidentiel avait revu ses ambitions à la baisse pour les sénatoriales du 24 septembre prochain. « François Patriat, qui est le président du groupe La République En Marche au Sénat, parle d’une dizaine de gains possibles de postes. L’électorat qui a voté pour les sénatoriales a été élu à un moment où La République En Marche n’existait pas. Donc nous ne pensons pas qu’il y ait de raz-de-marée en faveur de La République En Marche au Sénat et je ne pense pas qu’il y ait de révolution de palais au Palais du Luxembourg » a affirmé Christophe Castaner, alors que le nouveau groupe LREM est actuellement composé de 29 sénateurs (voir à 4’05 dans la vidéo).
Fin août, le porte-parole du gouvernement avait déjà affirmé qu’il n’y aurait pas de « raz-de-marée ». Il n’évoque cependant pas une autre explication à ces ambitions modestes : la grogne des élus locaux contre la baisse des dotations financières de l’Etat aux collectivités et la réduction des emplois aidés qui touche les communes.
Dans ces conditions, la majorité des 3/5 des suffrages exprimés risque d’être difficile à atteindre au Parlement pour les réformes constitutionnelles qu’Emmanuel Macron souhaite engager, comme la réduction du nombre de parlementaires. Sera-t-il prêt à la place à recourir au référendum ? « Le président de la République a été clair à Versailles, quand il a réuni le congrès. Il a donné un an aux présidents des chambres pour moderniser leurs institutions en lien avec la garde des Sceaux. Il a dit que si jamais il y avait une sorte de blocage, peut-être même une forme de conservatisme, il serait prêt à aller devant les Français par référendum » rappelle Christophe Castaner.