Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Sénatoriales : empêcher les réformes institutionnelles est « l’enjeu majeur » pour Brice Hortefeux
Par Public Sénat
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Il est député européen mais suivra avec attention le verdict des élections sénatoriales dans dix jours. Brice Hortefeux était l’invité de l’Épreuve de vérité sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, les Échos et Radio Classique. L’ancien ministre note d’abord que le record de candidatures cette année (lire notre article) est un « signal intéressant », qui montre que ces élections « suscitent beaucoup d’intérêt ».
L’enjeu de ce scrutin particulier « majeur »: empêcher Emmanuel Macron de disposer d’une majorité au Congrès. Le « résultat des élections sénatoriales aura une conséquence majeure pour équilibrer ce qui risque d’être déséquilibré », déclare-t-il.
« Il devra renoncer aux réformes institutionnelles »
« S’il n’y a pas cette majorité des trois cinquièmes, cela veut dire qu’il n’y a pas de blanc-seing donné à la nouvelle majorité et au président de la République », explique Brice Hortefeux. « S’il n’y a pas les trois cinquièmes, Emmanuel Macron devra renoncer aux réformes institutionnelles ».
Quant à l’avenir de la droite sénatoriale après le scrutin du 24 septembre, Brice Hortefeux ne « croit pas » à un éclatement du groupe, avec une scission de sénateurs du courant « constructif ».