Sénatoriales: Nicole Bricq, tête de liste REM en Seine-et-Marne, se retire

Sénatoriales: Nicole Bricq, tête de liste REM en Seine-et-Marne, se retire

La sénatrice Nicole Bricq, ancienne ministre de François Hollande, désignée tête de liste REM en Seine-et-Marne pour les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La sénatrice Nicole Bricq, ancienne ministre de François Hollande, désignée tête de liste REM en Seine-et-Marne pour les prochaines sénatoriales, a annoncé lundi le retrait de sa candidature, en raison de la constitution d'une liste concurrente.

"Je retire avec gravité et regret ma candidature", indique Nicole Bricq dans un communiqué, affirmant que "deux listes se présentant sur un espace commun électoral délimité briseraient tout objectif de succès".

La sénatrice de Seine-et-Marne rappelle qu'elle avait été "désignée par la République En Marche pour conduire la liste à la prochaine élection sénatoriale en Seine-et-Marne, en soutien à l’action du président de la République et du gouvernement d’Edouard Philippe".

"Je me suis engagée à constituer une belle liste politiquement et géographiquement équilibrée", souligne-t-elle, dénonçant la concurrence d'une liste "s’adressant aux électeurs sénatoriaux de la droite modérée".

Cette initiative, qualifiée "d'entreprise de maquignonnage susceptible de se réclamer de la majorité présidentielle, ou tout du moins d’une compatibilité sélective avec l’action du président de la République", "brouille le jeu", affirme-t-elle.

La sénatrice met en cause, sans le nommer, son "colistier", "sans doute ayant plus d’ambition que ce qui lui accordait sa place sur notre liste". Interrogé, l'entourage de la sénatrice a précisé qu'il s'agissait de Arnaud de Belenet (issu de LR), pressenti pour prendre la tête d'une liste centriste.

Dans la même thématique

Formulaire de demande de RSA (Revenu de solidarite active), allocation assurant aux personnes sans ressources un revenu minimum variable selon la composition du foyer
7min

Politique

Assurance-chômage : Quand le candidat Macron promettait une « assurance-chômage pour tous » en 2017

« Oui, il y aura une réforme de l’assurance-chômage cette année », a annoncé le Premier ministre, ce mercredi 27 mars, chez nos confrères de TF1. Troisième réforme en la matière depuis l’élection du Président de la République, ses conditions ont largement été durcies en sept ans… loin de la promesse du candidat Macron qui proposait de faire de l’assurance-chômage, un droit « universel ».

Le

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le