Ce jeudi 25 avril, le président de la République prononcera un discours sur l’Europe à la Sorbonne, sept ans après une première prise de parole. Une façon de relancer la liste de Valérie Hayer, qui décroche dans les sondages ? L’Élysée dément, affirmant que ce discours n’aura « rien à voir avec un meeting politique ».
Sénatoriales : “pas facile” pour REM, estime Patriat, visant la 2e place du podium
Par Public Sénat
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Les élections sénatoriales de septembre ne seront pas "faciles" pour la République en Marche, a averti mercredi François Patriat, pronostiquant que LR resterait majoritaire, les élus REM espérant "devenir le deuxième groupe".
"Ce n'est pas une élection facile pour REM, parce que d'abord nous n’avons pas de grands électeurs étiquetés REM", a dit le sénateur de Côte d'Or, l'un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron au Sénat, issu du PS.
La majorité Les Républicains au Sénat "est très forte" et "apparemment l’équilibre ne changera pas", a-t-il pronostiqué. "Nous espérons devenir le deuxième groupe au Sénat, après Les Républicains".
Actuellement Les Républicains comptent 142 sénateurs, le PS 86, l'Union centriste 42 et la REM 30.
Selon M. Patriat la "fourchette basse" du nombre d'élus REM se situerait à 50 sénateurs. "Aujourd’hui sur les 30 sénateurs REM, pluralistes (…) 20 sont soient renouvelables, soient quittent le Sénat", a-t-il développé. "Donc nous partons de 10, seulement, élus. Nous pensons sur ces 30, que nous reviendrons à 24/25. Ensuite nous espérons en gagner 24, 25 dans un premier temps. Je crois que la fourchette basse ce serait 50".
"Si nous arrivons à 50 ça nous permettrait d’exister réellement au Sénat", a-t-il conclu.
A ce jour, REM a investi 47 candidats aux sénatoriales, parmi lesquels Nicole Bricq a retiré sa candidature. Dans ses annonces d'investitures, le mouvement ambitionne de "consolider la majorité présidentielle au Sénat".
Philippe Cathuzato, vice-président de la Confédération des marcheurs de la République (ex "Marcheurs en colère"), craint de son côté "une déculottée" aux sénatoriales. "Les députés sont déjà malmenés dans leurs circonscription. (...) Localement, ils ne se battent pas pour y aller".