Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Sénatoriales : « Pour le PS c’est une vraie résistance » estime Rachid Temal
Par Alice Bardo
Publié le
« François Patriat nous annonçait la victoire éclatante (de LREM) au Sénat » a tenu à rappeler Rachid Temal, avant de considérer qu’il s’agissait plutôt d’une « défaite en rase campagne pour Emmanuel Macron », dont le parti a obtenu 27 sièges selon les projections.
À l’inverse, le sénateur du Val d’Oise estime que « pour le PS c’est une vraie résistance », le parti étant « le deuxième groupe du Sénat » avec 79 sièges. « (Du fait) des résultats des municipales de 2014, nous devions avoir moins de sénateurs », explique-t-il. Selon lui, ceux-ci ont « bénéficié des mesures catastrophiques qu’a annoncées Macron concernant les collectivités locales », ainsi que de « quatre mois de politiques sociales désastreuses », à commencer par la réforme du droit du travail.