Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
Sénatoriales : Rebsamen, persuadé que le groupe PS restera uni
Par Public Sénat
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L’ancien ministre du Travail François Rebsamen, invité de « Territoires d’Infos » sur Public Sénat, « ne fait pas de prévisions électorales ». Mais à quatre jours des élections sénatoriales, il fait état de remontées du « terrain ». « Les maires sont vraiment très inquiets, donc je ne suis pas persuadé qu’ils fassent le lit des candidats d’Emmanuel Macron. »
L’actuel maire de Dijon suit d’ailleurs de près les interventions de son voisin de la Côte-d’Or, François Patriat, qu'il appelle « Franfran ». Ce qui ne l'empêche pas d'ironiser sur ses pronostics pour le groupe sénatorial La République en marche revus à la baisse. « Il avait commencé à dire 80, puis 70, puis 60, puis 50, puis 40… »
« La ligne qu’avait donnée Didier Guillaume, c’est la bonne ligne »
Alors que certains craignent une désagrégation du groupe socialiste à l’issue du renouvellement de dimanche, François Rebsamen se dit au contraire « persuadé » que le groupe qu’il a présidé de 2011 à 2014 restera uni.
« La ligne qu’avait donnée Didier Guillaume, c’est la bonne ligne pour le groupe. Il faut être dans une opposition intelligente […] on n’est pas des manichéens. »