SNCF: “on est arrivé au bout du processus”, le gouvernement a “fait ses dernières propositions”, selon Macron

SNCF: “on est arrivé au bout du processus”, le gouvernement a “fait ses dernières propositions”, selon Macron

Emmanuel Macron juge les manifestations contre la réforme de la SNCF "légitimes" mais estime qu'"on est arrivé au bout du...
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Emmanuel Macron juge les manifestations contre la réforme de la SNCF "légitimes" mais estime qu'"on est arrivé au bout du processus" et que le gouvernement a fait vendredi "ses dernières propositions", notamment sur la reprise de la dette.

"Il y a des manifestations légitimes contre la réforme de la SNCF" mais "je dis (aux syndicats) +on est arrivé au bout du processus+. Le texte va arriver au Sénat (mardi). Le gouvernement fait ses dernières propositions aujourd’hui, prend sa responsabilité sur la dette. Nous devons aller au bout de cette réforme. Nous irons au bout", déclare le président de la République dans un entretien à BFMTV accordé vendredi depuis Saint-Pétersbourg où il est en déplacement.

A la veille d'une nouvelle journée de manifestations contre la politique du gouvernement, à l'appel, fait inédit, d'une soixantaine de syndicats, partis et associations, dont La France insoumise et la CGT, le chef de l'Etat assure qu'il "écoute les gens en permanence".

"Ecouter les gens ne veut pas dire être la girouette de l’opinion publique et donc j’assume de ne pas présider à la lumière des sondages ou des manifestations parce qu'on l'a trop fait", prévient-il.

La "marée humaine" annoncée par Jean-Luc Mélenchon pour samedi, "qu'il la promette !", a-t-il ironisé avant de lâcher: "vous savez, ça ne nous arrête pas...".

Emmanuel Macron dit avoir "de la considération pour les syndicats". "Je travaille avec eux, j'ai besoin d'eux pour animer la vie et la démocratie sociale du pays (...) Mais enfin, des engagements ont été pris" et "les syndicats ne sauraient se substituer à la représentation nationale et la légitimité populaire", lâche-t-il encore.

Ce n'est pas, souligne le président, "parce qu’un syndicat ou plusieurs seraient contre une réforme qu’il faudrait arrêter".

Et puis, il y a aussi, selon lui, dans les manifestations, "ceux qui veulent manifester pour bloquer le pays". "Eh bien, ils ne le bloqueront pas", a-t-il prévenu en promettant aux Français qu'"aucun désordre ne (l')arrêtera mais que le calme reviendra".

"Nous avons mis fin à l’impuissance française", se targue-t-il. "Ça fait drôle à certains mais, au fond, c’est ça".

"Beaucoup de gens pensaient que, quand on disait les choses, c’était pour pas les faire. Eh bien je les fais", ajoute Emmanuel Macron.

Relancé sur les accusations de, "président des riches" émanant de ses opposants, le chef de l'Etat a répondu: "mais c'est faux ! Nous avons cette politique éducative qui est une politique de justice et de mérite. Nous avons des réformes économiques et sociales qui ont commencé".

Quant à la réforme du droit du travail, où on lui "prédisait le pire", "nous l'avons faite, elle est là".

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