Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
SNCF : « Quel sens à ce mouvement de grève, alors que la loi est votée et va s’appliquer ? » demande Elisabeth Borne
Par Public Sénat
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« Un motif de fierté, au nom du gouvernement, et à titre personnel ». La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a pu afficher sa satisfaction, ce jeudi, quelques minutes après le vote du Sénat, en dernière lecture, sur le projet de loi de la réforme ferroviaire. Un vote synonyme de fin de l’examen du texte au Parlement.
« Ça veut dire que la loi est définitivement adoptée. Et donc elle s’appliquera » a assuré la ministre depuis le Sénat (voir les images de Cécile Sixou). Elisabeth Borne a souligné les « trois mois de réformes, de discussion, de négociation, de coconstruction avec le Parlement, l’Assemblée puis le Sénat ». Le gouvernement et la majorité sénatoriale ont en effet cherché à accorder leur violon.
« C’est aujourd’hui une nouvelle page qui s’ouvre pour le service public ferroviaire, avec un engagement sans précédent du gouvernement sur les investissements, la reprise de la dette, un cadre nouveau donné aux régions » a-t-elle rappelé, alors que le mouvement d’opposition à la SNCF continue. « Quel sens à ce mouvement de grève, alors que la loi est votée et va s’appliquer ? » a-t-elle demandé. Et d’insister : « Le texte est voté, il s’appliquera. Maintenant, à chacun de prendre ses responsabilités ».
Elisabeth Borne se tourne dorénavant vers la réunion tripartite entre les syndicats, l'Etat et la direction de la SNCF, prévue ce vendredi. Il s’agit de « lancer sur de bons rails la négociation de la convention collective. (…) C’est le cadre social qui va s’appliquer à tous les salariés de la branche » qui seront embauchés à l’avenir. La ministre espère que les partenaires sociaux pourront « aboutir, avant la fin de l’année, à une convention collective de haut niveau ».