Sondage : Éric Zemmour en tête des personnalités politiques les plus rejetées
Selon un sondage réalisé par Odoxa, Dentsu consulting pour Public Sénat, LCP et la presse régionale, le polémiste et potentiel candidat à la présidentielle, Éric Zemmour arrive en tête (59 %) des personnalités politiques suscitant le plus de rejet. Autre enseignement : Xavier Bertrand serait le meilleur candidat pour représenter la droite à l’élection présidentielle.

Sondage : Éric Zemmour en tête des personnalités politiques les plus rejetées

Selon un sondage réalisé par Odoxa, Dentsu consulting pour Public Sénat, LCP et la presse régionale, le polémiste et potentiel candidat à la présidentielle, Éric Zemmour arrive en tête (59 %) des personnalités politiques suscitant le plus de rejet. Autre enseignement : Xavier Bertrand serait le meilleur candidat pour représenter la droite à l’élection présidentielle.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

5 min

Publié le

Mis à jour le

Les adhérents LR viennent de décider que le ou la candidat(e) soutenu par Les Républicains pour la présidentielle sera désigné lors d’un congrès fermé le 4 décembre, mettant ainsi fin à l’hypothèse d’une primaire ouverte.

Selon le sondage réalisé par Odoxa, Dentsu consulting pour Public Sénat, LCP et la presse régionale. 51 % des sympathisants LR estiment que Xavier Bertrand serait le meilleur pour représenter la droite à l’élection présidentielle, loin devant Valérie Pécresse (20 %), Michel Barnier (20 %), Éric Ciotti (4 %), Philippe Juvin (4 %) et Denis Payre (1 %).

A la même question posée aux sympathisants de droite, le président de la région Hauts-de-France reste en tête. Avec 43 %, il devance là encore largement Valérie Pécresse (21 %), Michel Barnier (16 %), Éric Ciotti (10 %), Philippe Juvin (4 %) et Denis Payre (1 %).

En élargissant à l’ensemble des Français, l’écart se resserre, mais Xavier Bertrand reste en tête avec 38 % de perception favorable. Valérie Pécresse recueille 26 %, Michel Barnier 14 %, Éric Ciotti 6 %, Philippe Juvin 5 % et Denis Payre 3 %.

Xavier Bertrand ne doit pas pour autant voir sa victoire acquise lors du Congrès. « Nos mesures ne portent pas sur le corps électoral qui votera pour départager les candidats. Rien ne dit que les centaines de milliers de militants à jour de cotisation qui voteront dans un peu plus d’un mois, partageront le sentiment des millions de Français, de sympathisants de droite et de sympathisants LR représentés dans notre sondage », rappellent Céline Bracq et Gaël Sliman – Directrice Générale et Président d’Odoxa.

Dans le duel qui oppose Xavier Bertrand à la présidente de la région Ile-de-France, les sympathisants de LR le jugent plus compétent (62 % contre 35 %), plus rassembleur (60 % contre 39 %), ayant une stature de président de la République (61 % contre 38 %), plus dynamique (56 % contre 43 %), plus proche des gens (59 % contre 40 %).

sondage2.png

Seuls 19 % des Français soutiennent ou ont de la sympathie pour Éric Zemmour

Autre enseignement de ce sondage, Éric Zemmour figure en tête des personnalités politiques suscitant le plus de rejet avec 59 % des réponses des sondés (7 points de plus qu’au mois de juillet). Le suivent, Florian Philippot (55 %), Jean-Luc Mélenchon (54 %), Marine Le Pen (52 %) et Jordan Bardella (47 %). Seuls 19 % des Français interrogés soutiennent ou ont de la sympathie pour Éric Zemmour. Une adhésion qui monte à 32 % chez les sympathisants de droite, hors RN. C’est l’ancien Premier ministre, Édouard Philippe qui arrive en tête des personnalités politiques préférées des Français avec 45 % de taux d’adhésion.

« Le phénomène Zemmour est incontestablement une bombe médiatique : dans leur analyse des réseaux sociaux, nos partenaires de Dentsu-Consulting montrent qu’il est la 2ème personnalité politique (après le président) à avoir le plus de visibilité et d’engagement sur Internet et les réseaux sociaux au cours des 30 derniers jours […] Cette visibilité exceptionnelle lui a permis de nettement progresser dans les intentions de vote à la présidentielle […] entre 10 % et 11 % selon les hypothèses », soulignent Céline Bracq et Gaël Sliman. Si Éric Zemmour a bien « un public », « cela ne signifie pas pour autant que la France se serait « Zemmourisée ». Le polémiste est, en effet bien plus rejeté qu’il n’est soutenu. Chez les sympathisants de droite, avec 32 % d’adhésion, Éric Zemmour fait même nettement moins bien que Michel Barnier (46 %), Valérie Pécresse (55 %) ou Xavier Bertrand (60 %).

sondage_1.jpg

 

sondage4.png

Yannick Jadot largement préféré à Sandrine Rousseau par les sympathisants de gauche

Chez les sympathisants de droite Valérie Pécresse occupe la troisième place avec 55 % de bonnes opinions, derrière Edouard Philippe et Xavier Bertrand. Mais c’est Michel Barnier qui enregistre la plus forte progression. Il est d’ailleurs la seule personnalité de droite à progresser en gagnant 10 points auprès de sa base sympathisante. Avec 46 %, il arrive à la 6ème place.

A gauche, Jean-Luc Mélenchon (+11 pts) et Yannick Jadot (+12) gagnent du terrain auprès de leur base (sympathisants de gauche). Yannick Jadot est largement préféré à Sandrine Rousseau les sympathisants de gauche, avec 45 % de cote d’adhésion contre 31 % à sa rivale. « Mais évidemment, cela ne présage nullement qu’il la battra en primaire auprès des adhérents de leur parti », rappellent encore une fois les sondeurs.

Popularité : Macron et Castex en progression chez les sympathisants de la France Insoumise

Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron voit lui sa cote de popularité augmenter de 3 points depuis juillet. 42 % des Français interrogés jugent qu’il est un bon président de la République. Dans le détail, sa cote popularité a même grimpé de 15 points chez les sympathisants de la France Insoumise depuis juillet : 31 % ont une bonne opinion de lui contre 67 % (voir ci-dessous).

Jean Castex suit la même dynamique du chef de l’Etat avec 40 % d’opinions favorables (plus 2 points depuis juillet. Et là encore, la côte de popularité du Premier ministre est en nette hausse chez les sympathisants de la France Insoumise 38 % d’opinions favorables contre 60 % (plus 17 points depuis juillet).

sondage5.png

Voir l'intégralité du sondage: 

 

 

 

 

Méthologie :

Enquête réalisée par Internet les 22 et 23 septembre 2021, auprès d’un échantillon de 1005 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

La marge d’erreur des résultats d’ensemble s’établit, selon le score visé, entre plus ou moins 1,4 et 3,1 points.

Dentsu-Consulting apporte une analyse de ce qui s’est dit sur les réseaux sociaux à propos des principales personnalités politiques. Cette analyse supplémentaire permet d’apporter un éclairage qualitatif des résultats observés sur nos données quantitatives.

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Les Democrates group parliamentary niche at the National Assembly
9min

Politique

Tensions entre LR et macronistes : « La véritable heure de vérité, ce sera à l’automne avec le budget »

Les difficultés s’accumulent entre LR et l’ex-majorité présidentielle, entre tensions sur le texte énergies ou celui sur les modes de scrutin à Paris, Lyon et Marseille. Quand les macronistes accusent les LR de ne pas « pas avoir de colonne vertébrale », les sénateurs LR reprochent à leurs alliés d’être peu à l’écoute. De mauvais augure pour le budget…

Le

Banque d’images du Sénat – Wlad Simitch Capa Pictures
7min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : après l’échec de la commission mixte paritaire, le ton monte entre l’exécutif et les LR du Sénat

Le gouvernement entend laisser la réforme sur le mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille revenir à l’Assemblée nationale. L’exécutif reproche au Sénat d’avoir « dynamité » ce mardi 24 juin les négociations entre les deux chambres pour aboutir à un compromis sur ce texte. Les sénateurs, notamment à droite, dénoncent « un passage en force » et réclament l’abandon de cette réforme.

Le

Mairie de Paris, Jeux Olympiques 2024
4min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : députés et sénateurs échouent à trouver un accord sur la réforme du mode de scrutin

La commission mixte paritaire chargée de trouver un compromis entre l’Assemblée nationale et le Sénat sur la réforme du monde de scrutin à Paris, Lyon et Marseille, pour les élections municipales, a échoué ce mardi 24 juin, quelques minutes seulement après l’ouverture des négociations. Les sénateurs, très largement opposés à ce texte, invitent désormais le Premier ministre à y renoncer.

Le