François Fillon et Marine Le Pen se qualifieraient dans toutes les hypothèses pour le second tour de la présidentielle 2017, Manuel Valls ne parvenant pas à prendre l'avantage sur les autres candidats de gauche, selon un sondage BVA-Salesforce diffusé mercredi.
Avec 23% à 29% d'intentions de vote, le vainqueur de la primaire de la droite serait au coude à coude au 1er tour avec la présidente du Front national, créditée de 24% à 26%.
Au second tour, François Fillon l'emporterait largement avec 67% contre 33% à Marine Le Pen, selon cette enquête pour Orange et la Presse régionale. Un tiers des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intentions de vote.
Au 1er tour, la gauche apparaît quant à elle parfaitement divisée entre Emmanuel Macron (14%), Jean-Luc Mélenchon (14%) et Manuel Valls (13%).
Dans cette configuration, le centriste François Bayrou obtiendrait 6%.
Marine Le Pen (c), le 2 décembre 2016 à Villepinte
AFP
Dans l'hypothèse où il remporterait la primaire socialiste fin janvier, Arnaud Montebourg n'est crédité que de 6,5% au 1er tour, contre 19% à Emmanuel Macron et 13% à Jean-Luc Mélenchon.
Manuel Valls, qui a annoncé lundi sa candidature à la présidence, ne franchirait la barre des 20% (21% d'intentions de vote) que si Emmanuel Macron et François Bayrou renonçaient à se présenter, sans toutefois pouvoir se hisser au niveau de Fillon (29%) ou de Marine Le Pen (26%).
Bien que bousculée par la dynamique en faveur de François Fillon, la patronne du FN résiste plutôt bien, sans rééditer ses scores du mois d'octobre qui la situaient entre 27,5% et 29%.
Le chômage est le sujet qui influe le plus sur les intentions de vote des électeurs de François Fillon (92%), Manuel Valls (85%), Jean-Luc Mélenchon (91%) et Emmanuel Macron (92%), devant la sécurité, la menace terroriste ou la loi travail. Ceux de Marine Le Pen placent la sécurité (93%) en tête, devant la crise des migrants et la menace terroriste.
Enquête réalisée en ligne du 2 au 4 décembre auprès d'un échantillon de 934 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d'un échantillon de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Les intentions de vote reposent sur les personnes inscrites sur les listes électorales certaines d'aller voter. Marge d'erreur de 1,4% à 3,1%.
Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.
Alors que les syndicats appellent à la mobilisation ce jeudi, le leader de La France Insoumise prévient déjà qu’« il y aura des prolongements syndicaux comme il y aura des prolongements politiques » à cette journée, qui « se présente d’ores et déjà comme un immense événement », selon Jean-Luc Mélenchon.
Les syndicats appellent à la grève ce jeudi 18 septembre en réaction aux mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement l’été dernier. D’après le ministère de l’Intérieur, entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus partout en France. Manon Aubry, eurodéputée LFI, espère que la mobilisation sera « encore plus importante » que celle du mouvement « Bloquons tout », le 10 septembre.
Entre 600 000 et 900 000 manifestants sont attendus en France ce 18 septembre. Une affluence proche du même ordre que celles contre la dernière réforme des retraites. Mobilisations, déclarations politiques et syndicales...Suivez le déroulé de cette journée sur notre live.