Sondage: les catholiques ont mis Macron nettement devant Le Pen
Les catholiques ont mis Emmanuel Macron nettement devant Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, alors que la...

Sondage: les catholiques ont mis Macron nettement devant Le Pen

Les catholiques ont mis Emmanuel Macron nettement devant Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, alors que la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les catholiques ont mis Emmanuel Macron nettement devant Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, alors que la Conférence des évêques de France s'était refusée à choisir entre les deux finalistes, selon un sondage Ifop pour La Croix et Pèlerin.

Le candidat d'En Marche! a obtenu 62% des suffrages exprimés par l'ensemble des catholiques (idem chez les pratiquants), et même 71% chez les pratiquants réguliers (qui vont à la messe au moins une fois par mois).

Sans surprise, le président élu a réalisé des scores plus élevés que dans l'ensemble de la population chez les protestants (67%), et beaucoup plus nettement encore chez les musulmans (92%).

Comme à l'accoutumée, les catholiques ont été nombreux à accomplir leur devoir de citoyen, avec une participation pointée à 78% (et même 80% chez les pratiquants réguliers), devant les protestants (76%) et les musulmans (62%). Il n'était en revanche pas possible de savoir si les catholiques ont glissé davantage de bulletins blancs ou nuls que la moyenne des votants, ceux-ci n'ayant pas été mesurés dans l'enquête.

L'épiscopat avait été très critiqué dans l'entre-deux-tours pour n'avoir pas pris position entre la candidate du Front national et celui d'En Marche!, alors qu'un vote pour Emmanuel Macron était rejeté par une frange conservatrice de l'électorat catholique.

Cette enquête Ifop a été réalisée en ligne dimanche 7 mai, et à partir d'un cumul d'interviews du 4 au 7 mai, auprès de 4.330 personnes inscrites sur les listes électorales, extraites d'un échantillon de 4.572 personnes dont la représentativité a été assurée par la méthode des quotas. Marge d'erreur de 0,7 à 1,6 point.

Partager cet article

Dans la même thématique

Bruno Retailleau, au banc des ministres dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, ce lundi 8 septembre 2025.
5min

Politique

Chute de Bayrou : la droite prise au piège de son rapprochement avec les macronistes

Les députés LR, pourtant membres du bloc gouvernemental, se sont divisés au moment de voter la confiance à François Bayrou, ce lundi après-midi à l’Assemblée nationale. Une situation qui trahit les hésitations de la droite à moins de deux ans de la présidentielle, tiraillée entre ses aspirations gouvernementales et la crainte d’être « sanctionnée dans les urnes au titre du macronisme ».

Le

Paris : Tv Interview of Francois Bayrou
8min

Politique

Après la chute du gouvernement Bayrou, le bloc central penche pour un membre… du bloc central

Pour les parlementaires du bloc central, l’après s’écrit toujours du côté du bloc central, malgré la chute de François Bayrou. « Les socialistes nous sanctionnent et il faudrait le lendemain matin les soutenir ? » s’étonne le président de l’UDI, Hervé Marseille. « Le chef de l’Etat doit nommer un premier ministre rapidement », pense le sénateur Renaissance, François Patriat, mettant en garde sur les « difficultés à avoir un budget dans les temps ».

Le

French Prime Minister Francois Bayrou delivers a speech and seeks a vote of confidence this Monday at the National Assembly
4min

Politique

Vote de confiance : l’Assemblée nationale se prononce contre, entraînant la chute du gouvernement Bayrou

Sans surprise, les députés ont voté contre la confiance réclamée par François Bayrou à l’Assemblée. Un pari perdu pour le premier ministre, qui entraîne sa démission, plongeant le pays dans une nouvelle ère d’instabilité. Les regards sont désormais braqués vers l’Elysée. Emmanuel Macron doit nommer un nouveau premier ministre. A moins qu’il ne décide de dissoudre à nouveau…

Le