Stanislas Guérini candidat à la direction de LREM
Le député de Paris Stanislas Guérini a présenté mardi sa candidature à la tête de La République en marche pour succéder à...

Stanislas Guérini candidat à la direction de LREM

Le député de Paris Stanislas Guérini a présenté mardi sa candidature à la tête de La République en marche pour succéder à...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le député de Paris Stanislas Guérini a présenté mardi sa candidature à la tête de La République en marche pour succéder à Christophe Castaner, délégué général démissionnaire après avoir été nommé ministre de l'Intérieur.

"Je pense qu'être au cœur du travail parlementaire, avoir fait ses preuves au milieu de ses collègues, est un atout pour être un bon dirigeant de notre mouvement", fait valoir le candidat dans un document que l'AFP s'est procuré auprès d'un membre du conseil de LREM.

"J'aime profondément ce mouvement que j'ai contribué à créer, j'aime profondément ce Parlement et ses membres: ce sont deux conditions essentielles pour faire un bon délégué général selon moi", ajoute M. Guérini, soutien de la première heure d'Emmanuel Macron et co-fondateur du parti au printemps 2016.

Âgé de 36 ans, Stanislas Guérini est un membre apprécié de la petite bande qui a fait ses armes dans les années 2000 auprès de Dominique Strauss-Kahn, puis qui a porté Emmanuel Macron jusqu'à l'Élysée et a essaimé à tous les étages du pouvoir.

Réputé "bon organisateur" et "bon en relations humaines", selon un proche du chef de l'État, le candidat à la tête de LREM entend renforcer le lien avec les territoires, alors que de nombreux marcheurs pointent un mouvement trop vertical.

Dans ce même document, M. Guérini propose notamment "pour chaque département, un budget propre renforcé et la mise en place de permanences dans les grandes villes".

Le député de Paris revendique quelque 160 soutiens dans le mouvement, dont une centaine de parlementaires.

L'élection du nouveau délégué général doit se tenir le 1er décembre. Pour se présenter, chaque candidat devra réunir 60 parrainages au sein des quelque 800 membres du Conseil, dont 30 députés, 3 sénateurs, 10 référents territoriaux et 5 élus non parlementaires.

L'appel à candidatures sera clos le 14 novembre. Un bureau exécutif se réunira ensuite autour du 15 novembre pour vérifier la conformité de ces candidatures.

Depuis l'ouverture des candidatures, lundi, Joachim Son Forget, député des Français de l'étranger, s'est déjà déclaré candidat.

Un autre député de Paris, Pierre Person, a par ailleurs montré son intérêt et devrait se déclarer dans les prochains jours.

Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, un temps intéressée, a finalement renoncé à se présenter la semaine dernière.

Depuis le départ de Christophe Castaner, la direction du mouvement par intérim est assurée par Philippe Granjeon, un proche du président de la République.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the Senate
2min

Politique

Direct. Budget de la Sécu : suivez le débat au Sénat sur la suspension de la réforme des retraites

15 jours après le vote des députés sur la suspension jusqu’au 1er janvier 2028 de la réforme des retraites de 2023, c’est au tour du Sénat d’examiner cet article du projet de loi de la Sécurité sociale, ce mardi à partir de 17h. La majorité sénatoriale de droite par la voix de Gérard Larcher a promis que la chambre haute rétablirait la réforme.

Le

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Stanislas Guérini candidat à la direction de LREM
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le