Stock-options de Carlos Ghosn: réactions politiques

Stock-options de Carlos Ghosn: réactions politiques

Voici des réactions politiques mercredi à l'information selon laquelle Carlos Ghosn, PDG de Renault, pourrait empocher plus de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Voici des réactions politiques mercredi à l'information selon laquelle Carlos Ghosn, PDG de Renault, pourrait empocher plus de six millions d'euros de plus-value via des stock-options, selon un document consulté par l'AFP:

- Karine Berger, députée, responsable du pôle idées et projet de Vincent Peillon pour la primaire organisée par le PS: "Le Medef nous a baladés. (...) Ca fait quatre ans et demi qu'ils nous expliquent qu'ils vont s'auto-réguler. En pratique, on le voit bien avec tous les scandales... (...) On en a tous les six mois. (...) Renault non seulement a été aidé par la puissance publique mais surtout a fait partie des entreprises qui ont amené ses salariés à réduire leurs jours de vacances et à réduire leur salaire pendant des périodes allant de un an à deux ans. Donc (le PDG) M. Ghosn se rémunère sur des efforts de salaires et de temps de travail de ses propres salariés, et c'est inacceptable". (LCI)

- Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche!, soutien d'Emmanuel Macron à la présidentielle: "Il va de soi que c'est toujours moralement choquant de constater que l'on peut gagner comme ça, sur une manoeuvre liée au capital, au fond beaucoup plus que beaucoup de Français gagnent dans une vie entière. C'est toujours le système un peu paradoxal de ces choses qui sont manifestement légales et en même temps choquantes". (RTL)

- François de Rugy, candidat écologiste à la primaire organisée par le PS: "C'est légal mais c'est très choquant parce que ça fait une échelle des salaires complètement délirante au sein du groupe Renault (...) (M. Ghosn) en gros il peut gagner près de 1.000 ou 2.000 fois le Smic en un mois, donc ça c'est insupportable (...). Notre majorité a dit au début du mandat et on l'a appliqué, les entreprises publiques c'est maximum 450.000 euros par an pour le PDG, et bien moi je suis pour appliquer la même règle aux entreprises dans lesquelles il y a des participations de l'Etat (...) ou alors le groupe Renault devra se passer de la participation de l'Etat. (RMC)

- Yves Jégo, vice-président de l'UDI: "Je serais ouvrier chez Renault, travaillant au SMIC, je serais choqué (...). Je vois que Renault est une entreprise qui a des résultats positifs. Au fond, si celui qui dirige Renault, parce qu'il a des actions de l'entreprise, touche un bénéfice parce qu'il a bien géré l'entreprise ou participé à bien gérer l'entreprise, ça me semble être aussi ce qu'est le capitalisme dans notre monde d'aujourd'hui". (Europe 1)

- Yann Galut, député PS du Cher et porte-parole d'Arnaud Montebourg pour la primaire : "Les 6 millions d'Euros que Carlos #Ghosn envisage de s'attribuer comme plus-value sont indécents et montrent l'obligation de légiférer.. #équité"

Dans la même thématique

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le

Stock-options de Carlos Ghosn: réactions politiques
2min

Politique

Départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel : « Dans un monde normal, celle qui aurait dû partir, c’est l’élève », dénonce Bruno Retailleau

Menacé de mort après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel a quitté ses fonctions. Une situation inacceptable pour le président des Républicains au Sénat, qui demande à la ministre de l’Éducation nationale d’« appliquer la loi jusqu’au bout ».

Le