La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».
Strasbourg affiche Donald Trump pour inciter à voter aux européennes
Par Public Sénat
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Donald Trump pour encourager les électeurs à voter aux européennes de mai prochain : une centaine d'affiches mises en place mercredi par la ville de Strasbourg présentent le visage du président américain partiellement masqué par les symboles européens.
Le slogan de cette campagne qui entend rappeler implicitement l'importance de l'Union européenne face à l'Amérique de Trump, hostile au projet européen : "Cette fois je m'inscris, je vote".
"Il est normal que Strasbourg, capitale européenne, joue un rôle pour que les citoyens s'inscrivent sur les listes électorales", fait valoir Jean-François Lanneluc, directeur de la communication à la mairie.
"Quand on lance une campagne de communication on cherche à ce que ce soit vu: il faut une aspérité. Là il y en a une, elle ne passe pas inaperçue, elle provoque un débat et c'est tant mieux".
"L'Europe reste une sorte de modèle à soutenir contre les tentations isolationnistes, que Trump incarne. Quand on voit comment il traite l'Europe... Le message est assumé, on a mesuré les risques, on savait que ça créerait du débat", poursuit-il.
Accrochées depuis mercredi matin, les affiches ont fait réagir, et plusieurs communes ont déjà sollicité la ville de Strasbourg pour récupérer cette campagne, "ce qui est tout à fait possible puisque elle est libre de droits", note encore M. Lanneluc.
Face aux éventuelles accusations de parti pris, la mairie de Strasbourg assume : "Je ne crois pas qu'une campagne comme ça fera bouger une voix", estime Jean-François Lanneluc. "On savait que ça pourrait être instrumentalisé mais il n'y a pas de communication réussie sans risques".
Début novembre, un clip gouvernemental appelant les Français à voter aux élections européennes en affichant les leaders nationalistes italien Matteo Salvini et hongrois Viktor Orban comme repoussoirs, avait conduit le mouvement Générations de Benoît Hamon (ex-PS) à saisir le CSA et la Commission nationale des comptes de campagne.
Générations estimait que ces clips étaient des vidéos partisanes de La République En Marche financées sur fonds publics.