Suppression de 120 000 postes de fonctionnaires : « Cela reste un objectif mais ce n’est pas un totem » selon Olivier Dussopt

Suppression de 120 000 postes de fonctionnaires : « Cela reste un objectif mais ce n’est pas un totem » selon Olivier Dussopt

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le secrétaire d’État à la fonction publique, Olivier Dussopt a rappelé que le gouvernement maintenait son objectif de réduction du nombre de fonctionnaires tout en montrant des signes de flexibilité.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Un projet de loi sur la réforme de la fonction publique sera présenté fin mars. L'objectif affiché par le chef de l'État est de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires sur l'ensemble du quinquennat dont 50.000 dans la fonction publique nationale. Le gouvernement est pour l’instant loin des chiffres annoncés alors que les aspirations des Français se tournent vers plus de services publics : « La consultation des Français pourra nourrir ce projet de loi mais je ne préempte pas les conclusions des Français » rappelle Olivier Dusspot.

Le secrétaire d’Etat à la fonction publique affirme que le projet de loi présenté fin mars vise d’abord une amélioration de la gestion de la fonction publique : « La suppression des 120 000 postes est un objectif du Président de la République qui concerne à la fois les collectivités locales et l’Etat. Nous ne le faisons pas brutalement et nous le faisons uniquement en conséquence des réorganisations pour garantir la qualité du service. Le projet de loi que je vais présenter est un projet sur la gestion de la fonction publique et non sur la gestion des effectifs. »

Réimplanter des services sur les territoires est-il compatible avec l’objectif de suppression de postes : « Oui car cela veut dire de ne pas demander uniquement aux services dans les territoires de porter un effort d’économie mais de mettre à contribution les administrations centrales » souligne Oliver Dussopt.

Il conclut en montrant un signe de flexibilité sur la suppression des 120 000 postes : « Cela reste un objectif mais le Premier ministre l’a dit lui-même : ce n’est pas un totem. »

Dans la même thématique

Suppression de 120 000 postes de fonctionnaires : « Cela reste un objectif mais ce n’est pas un totem » selon Olivier Dussopt
5min

Politique

Européennes 2024 : après le discours d’Emmanuel Macron, Olivier Faure veut saisir l’Arcom au nom de « l’équité » entre les candidats

Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».

Le

Paris : Speech of Emmanuel Macron at La Sorbonne
6min

Politique

Discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe : « Il se pose en sauveur de sa propre majorité, mais aussi en sauveur de l’Europe »

Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.

Le

Paris : Speech of Emmanuel Macron at La Sorbonne
11min

Politique

Discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe : on vous résume les principales annonces

Sept ans après une allocution au même endroit, le président de la République était de retour à La Sorbonne, où il a prononcé ce jeudi 25 avril, un discours long d’1h45 sur l’Europe. Se faisant le garant d’une « Europe puissance et prospérité », le chef de l’Etat a également alerté sur le « risque immense » que le vieux continent soit « fragilisé, voire relégué », au regard de la situation internationale, marquée notamment par la guerre en Ukraine et la politique commerciale agressive des Etats-Unis et de la Chine.

Le

Police Aux Frontieres controle sur Autoroute
5min

Politique

Immigration : la Défenseure des droits alerte sur le non-respect du droit des étrangers à la frontière franco-italienne

Après la Cour de Justice de l’Union européenne et le Conseil d’Etat, c’est au tour de la Défenseure des droits d’appeler le gouvernement à faire cesser « les procédures et pratiques » qui contreviennent au droit européen et au droit national lors du contrôle et l’interpellation des étrangers en situation irrégulière à la frontière franco-italienne.

Le