« J’attends d’Emmanuel Macron qu’il ne cède pas aux injonctions des uns et des autres » déclare-t-il. Selon lui, des frappes contre le régime de Bachar Al-Assad, en réponse aux présumées attaques au gaz toxique de la ville de Douma dans la Ghouta Orientale, ne feraient qu’ajouter de « la guerre à la guerre, et ne feraient rien d’autre que de déstabiliser un peu plus un pays qui l’est énormément ». Cette attaque a fait une quarantaine de morts. Choqué par les images des enfants gazés, le sénateur souhaite tout de même raison garder et soutient qu’il faut des « preuves ».
« J’appelle Emmanuel Macron à la raison » déclare-t-il, et rappelle que la réponse du Président des États-Unis l’an passé n’a mené à rien : « Monsieur Trump a déjà frappé il y a exactement un an (…) Qu’est ce que cela a changé ? C’est à la diplomatie, c’est à une œuvre de paix, il faut absolument terminer ce conflit, reprendre des négociations même avec des gens qui ont les mains sales ».