Temps de parole de Macron: LFI a saisi le CSA, annonce Eric Coquerel

Temps de parole de Macron: LFI a saisi le CSA, annonce Eric Coquerel

La France insoumise a saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) de la question du temps de parole d'Emmanuel Macron en ...
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

La France insoumise a saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) de la question du temps de parole d'Emmanuel Macron en "one man show" et en "campagne" pour les élections européennes, a affirmé vendredi le député LFI Eric Coquerel.

"C'est normal quand dans une démocratie moderne, un dirigeant justifie sa politique à longueur d'antenne ?", a demandé Eric Coquerel sur Europe 1, tout en déclarant que LFI avait "saisi le CSA".

"Désormais, nous avons trois fois par semaine des heures et des heures d'Emmanuel Macron", a critiqué le député de Seine-Saint-Denis pour qui "LREM est en campagne avec le président en tête de liste".

"C'est un one man show et donc évidemment à la fin cela a une influence sur l'opinion public", a-t-il ajouté.

Plusieurs partis d'opposition - Les Républicains, le Rassemblement national et le Parti socialiste - avaient déjà annoncé avoir saisi le CSA.

Durant la campagne pour les européennes du 26 mai, des règles spécifiques concernant le temps de parole, plus strictes que celles respectées habituellement, s'appliqueront - a priori pendant les six semaines précédant le scrutin.

Dans la même thématique

Deplacement du Premier Ministre a Viry-Chatillon
7min

Politique

Violence des mineurs : le détail des propositions de Gabriel Attal pour un « sursaut d’autorité »

En visite officielle à Viry-Châtillon ce jeudi 18 avril, le Premier ministre a énuméré plusieurs annonces pour « renouer avec les adolescents et juguler la violence ». Le chef du gouvernement a ainsi ouvert 8 semaines de « travail collectif » sur ces questions afin de réfléchir à des sanctions pour les parents, l’excuse de minorité ou l’addiction aux écrans.

Le

Turin – Marifiori Automotive Park 2003, Italy – 10 Apr 2024
6min

Politique

Au Sénat, la rémunération de 36,5 millions d’euros de Carlos Tavares fait grincer des dents. La gauche veut légiférer.

Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.

Le