Thierry Mariani et le RN : « J’ai un regret, c’est celui de ne pas y être allé plus tôt »

Thierry Mariani et le RN : « J’ai un regret, c’est celui de ne pas y être allé plus tôt »

Le transfuge des Républicains investi sur la liste aux européennes du Rassemblement national « se sent bien » dans son nouveau parti.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

 Thierry Mariani, ex-LR, nommé en janvier sur la liste du Rassemblement national (RN) pour les élections européennes du mois de mai, ne regrette pas d’avoir changé de parti. « J'ai un regret, c'est celui de ne pas y être allé plus tôt, parce que finalement je m’y sens très bien », a-t-il déclaré, dans la matinale de Public Sénat.

L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a ouvertement critiqué l’absence de ligne claire dans son ancien parti. « J’ai quitté les Républicains pour ça. Je pense qu’il n’y a plus de ligne politique. La seule politique aux Républicains aujourd’hui c’est : on reste ensemble. »

« Un double discours »

Pour lui, le choix du philosophe conservateur François-Xavier Bellamy comme tête de liste LR n’augure rien sur les choix de son ancien parti. François-Xavier « Bellamy est quelqu’un que je trouve plutôt sympathique, mais sans mauvais jeu de mot, j’ai l’impression que c’est un bel alibi. En réalité ça fait oublier la suite de la liste », a-t-il estimé. Et d’ajouter :

« Il ne faut pas oublier que c’est une liste et que cette liste a une politique qu’elle défend à Bruxelles […]  Il y a un double discours. On est souverainiste à Paris et on suit aveuglément les Allemands au sein du PPE [la droite européenne, NDLR] »

Dans la même thématique

Deplacement du Premier Ministre a Viry-Chatillon
7min

Politique

Violence des mineurs : le détail des propositions de Gabriel Attal pour un « sursaut d’autorité »

En visite officielle à Viry-Châtillon ce jeudi 18 avril, le Premier ministre a énuméré plusieurs annonces pour « renouer avec les adolescents et juguler la violence ». Le chef du gouvernement a ainsi ouvert 8 semaines de « travail collectif » sur ces questions afin de réfléchir à des sanctions pour les parents, l’excuse de minorité ou l’addiction aux écrans.

Le

Turin – Marifiori Automotive Park 2003, Italy – 10 Apr 2024
6min

Politique

Au Sénat, la rémunération de 36,5 millions d’euros de Carlos Tavares fait grincer des dents. La gauche veut légiférer.

Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.

Le