TikTok : la commission d’enquête du Sénat se met en place ce mercredi
Alors que le Sénat désigne ce mercredi les membres de la commission d’enquête sur TikTok, le Parlement européen vient d’interdire à son personnel d’utiliser le réseau social chinois. Il y a quelques jours, la Commission européenne avait pris une décision similaire.
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Après la Commission européenne, au tour du Parlement européen d’interdire le réseau social TikTok à son personnel. La présidente, Roberta Metsola, et le secrétaire général, Alessandro Chiocchetti, ont décidé que l’application TikTok ne pourrait plus être utilisée sur les appareils professionnels, comme les ordinateurs, téléphones mobiles ou tablettes, à compter du 20 mars.
« A cette date, l’accès internet au réseau social depuis les ordinateurs du Parlement sera bloqué », est-il précisé dans un courrier de la Direction générale de l’innovation et du support technologique (DG ITEC) du Parlement à l’attention des quelque 8 000 fonctionnaires et agents de l’institution. Par ailleurs, il est aussi « fortement » recommandé aux membres du personnel de retirer TikTok de leurs appareils personnels.
Au Sénat, le réseau social TikTok va faire l’objet d’une commission d’enquête à la demande du président du groupe Les Indépendants – République et territoires (LIRT). Les 19 sénateurs qui composeront la commission d’enquête seront désignés ce mercredi après-midi dans l’hémicycle après les questions d’actualité au gouvernement. Les travaux de la commission d’enquête porteront notamment sur les accusations d’espionnage et de propagande régulièrement portées contre la plateforme. « TikTok soulève certaines interrogations quant à la gestion des données de ses utilisateurs, à la transparence de son fonctionnement », avait indiqué Claude Malhuret lors d’une conférence de presse.
L’élu de l’Allier avait également précisé qu’il souhaitait que les travaux de la commission débouchent sur une proposition de loi. « L'objectif est de lever toutes les zones d'ombre », a déclaré Claude Malhuret interrogé par Public Sénat.
Dans une lettre aux magistrats, le ministre de la Justice propose notamment d’élargir le plaider-coupable aux crimes. Une idée qui fait débat, y compris chez les LR. Pour vendre sa réforme, Gérald Darmanin a invité ce lundi soir l’ensemble des 1000 parlementaires français dans les murs de son ministère.
La députée Modem, Sandrine Josso et la sénatrice RDSE, Véronique Guillotin ont remis 50 propositions à la ministre chargée de l’Egalité femmes-hommes, Aurore Bergé pour prévenir et lutter contre le procédé de la soumission chimique. Des propositions qui sont issues de la mission gouvernementale initiée il y a un an et demi, dans la foulée de l’affaire Joël Guerriau.
56 % des Français souhaitent voir leur maire actuel réélu aux prochaines élections municipales de 2026, selon un sondage Ifop/Ouest-France publié le 11 mai.
Le ministre de la Justice ne fait pas les choses à moitié. Gérald Darmanin a invité l’ensemble des députés, sénateurs et eurodéputés ce lundi soir, Place Vendôme, soit plus de 1.000 personnes, pour « un temps d’échange sur les grandes orientations du ministère de la Justice ». Une invitation qui étonne pour le moins au sein de l’opposition…