Tribune commune de Gantzer et Renson pour “une nouvelle gouvernance” de Paris

Tribune commune de Gantzer et Renson pour “une nouvelle gouvernance” de Paris

Le candidat à la mairie de Paris Gaspard Gantzer et le député LREM parisien qui réfléchit à une candidature, Hugues Renson, plaident pour "une...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le candidat à la mairie de Paris Gaspard Gantzer et le député LREM parisien qui réfléchit à une candidature, Hugues Renson, plaident pour "une nouvelle gouvernance à Paris" et davantage de "concertation", dans une tribune publiée mercredi dans Le Monde.

"Changer la gouvernance de Paris, c'est ainsi privilégier le dialogue et la concertation plutôt que décider seul", estiment les deux hommes dont les "histoires politiques, engagements, tempéraments font qu'(ils sont) différents."

Interrogés par l'AFP sur un éventuel rapprochement politique pour les municipales de Paris prévues en 2020, le communicant, qui réfute toute étiquette, et le député, également vice-président de l'Assemblée nationale, balayent cependant toute idée d'alliance.

Le temps du "rassemblement large (...) n'est pas venu. Nous avançons, chacun dans notre couloir, chacun selon son rythme", écrivent-ils, mais trois convictions les rassemblent: la nécessité de "changer la gouvernance de Paris", d'"une recomposition profonde de la vie politique parisienne" et que "ce sont les citoyens qui reprendront le pouvoir".

"Ma conviction est que Paris ne se gagnera pas par un parti politique seul, fût-il celui du président de la République", estime auprès de l'AFP Hugues Renson, pour qui "l'enjeu des municipales sera d'éviter l'émiettement et l'ingouvernabilité de la Ville de Paris".

"Sur les questions du quotidien, le maire de Paris ne peut agir unilatéralement", soulignent-ils, citant entre autres "la propreté et la sécurité", la mise en place d'une police municipale ou l'accueil des migrants dans la capitale comme autant de sujets qui doivent être discutés.

En outre, "changer la gouvernance de Paris c'est associer les citoyens aux décisions prises tout au long du mandat", écrivent-ils, plaidant pour la tenue de référendum sur "les grands projets qui engagent leur avenir".

Le député
Le député "marcheur" Hugues Renson lors d'un débat à l'Assemblée Nationale le 28 juillet 2017
AFP/Archives

A titre d'exemple, Gaspard Gantzer cite "la construction de pistes cyclables". "C'est dommage qu'à Paris le plan vélo ait été mené sans concertation avec les communes voisines, parce qu'on a raté l'opportunité de créer des pistes cyclables jusqu'aux communes voisines", estime l'ex-communicant, pour qui "tout plan vélo devrait être métropolitain".

"Au fil des mandats successifs, la gauche a succédé à la droite, le personnel politique a été renouvelé (...) Mais l'enfermement dans des logiques partisanes, où chacun pense avoir raison contre les autres, a conduit cette ville que nous aimons tant à des impasses", poursuivent MM. Renson et Gantzer.

L'ancien conseiller en communication du président socialiste François Hollande, Gaspard Gantzer, a officialisé sa candidature à la mairie de Paris en mars.

Du côté du parti de la majorité, les candidatures se sont multipliées (Cédric Villani, Mounir Mahjoubi, Benjamin Griveaux, Anne Lebreton) ces dernières semaines et une commission nationale d'investiture devra choisir la tête de liste en juin.

Dans la même thématique

European Parliament in Strasbourg
7min

Politique

Européennes 2024 : les sondages peuvent-ils encore bouger ?

Les rapports de force vont-ils rester globalement stables jusqu’au scrutin du 9 juin ? La liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann peut-elle dépasser celle de la majorité présidentielle de Valérie Hayer ? Marion Maréchal va-t-elle devancer la liste LR de François-Xavier Bellamy ? Les Français vont-ils se décider au dernier moment ? Eléments de réponses avec quatre sondeurs.

Le

France Migration
6min

Politique

Convocation de Mathilde Panot : pourquoi les poursuites pour « apologie du terrorisme » sont en hausse ?

La présidente des députés LFI, Mathilde Panot a annoncé, mardi, sa convocation par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme » en raison d’un communiqué de son groupe parlementaire après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre. Depuis la loi du 13 novembre 2014, les parquets poursuivent plus régulièrement au motif de cette infraction. Explications.

Le