Trump s’en prend avec virulence à la France et à Macron

Trump s’en prend avec virulence à la France et à Macron

Le président américain Donald Trump a raillé sur Twitter mardi la "très faible cote de popularité" de son homologue français,...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président américain Donald Trump a raillé sur Twitter mardi la "très faible cote de popularité" de son homologue français, dans une série de messages assez agressifs contre son allié, deux jours après son retour de Paris pour le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.

"Le problème est qu'Emmanuel Macron souffre d'une très faible cote de popularité en France, 26%, et un taux de chômage à près de 10%", a écrit le locataire de la Maison Blanche.

"Il n'y a aucun pays plus nationaliste que la France, des personnes très fières-à juste titre", a-t-il poursuivi avant d'écrire, dans un autre tweet et en lettres capitales, "MAKE FRANCE GREAT AGAIN", en écho à son slogan de campagne, "Rendre à l'Amérique sa grandeur".

La présidence française s'est refusée à commenter cette série de tweets.

Le président américain a tweeté à cinq reprises mardi à propos de la France et d'Emmanuel Macron, ironisant sur l'occupation allemande pendant la Seconde guerre mondiale pour justifier son opposition à la création d'une armée européenne et s'en prenant aux pratiques commerciales de son allié historique.

Une série de tweets acerbes, en contraste avec la proximité affichée autrefois par les deux hommes, notamment au cours de la visite d'Etat de M. Macron à Washington en avril.

"Emmanuel Macron a suggéré la création de leur propre armée pour protéger l'Europe contre les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Mais c'était l'Allemagne dans la Première et la Seconde Guerre mondiale", a écrit le président américain après avoir passé le weekend en France pour commémorer, avec de nombreux chefs d'Etat, le centenaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale.

"Comment ça a marché pour la France? Ils commençaient à apprendre l'allemand à Paris avant que les Etats-Unis n'arrivent", a-t-il ironisé, faisant référence, sur un ton moqueur, à l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le président Macron a proposé la semaine dernière la création d’une "véritable armée européenne" pour protéger le Vieux Continent. Il a également évoqué la nécessité de se "protéger de la Chine, de la Russie et même des Etats-Unis d’Amérique" dans le domaine du cyberespace.

Vendredi, à peine arrivé à Paris pour ces commémorations, il avait déjà dénoncé, avec virulence sur Twitter, cette idée du président français.

Dans sa série de message, M. Trump a également tenu à justifier l'annulation samedi d'un déplacement prévu au cimetière américain de Bois Belleau, dans le nord de la France en raison du mauvais temps, une décision qui avait suscité interrogations et critiques.

"Quand l'hélicoptère ne pouvait pas voler pour le premier cimetière en France à cause d'une visibilité proche de zéro, j'ai suggéré la voiture. Le Secret Service (le service de protection de la Maison Blanche) a répondu NON", a écrit M. Trump.

Le dirigeant américain s'en est aussi pris, sur le terrain commercial, à la France.

"Le problème est que la France rend la tâche très difficile aux Etats-Unis de vendre son vin en France et applique des tarifs élevés alors que les Etats-Unis rendent ça facile pour les vins français et appliquent de très bas tarifs", a-t-il accusé, appelant au changement.

Dans la même thématique

Trump s’en prend avec virulence à la France et à Macron
2min

Politique

Départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel : « Dans un monde normal, celle qui aurait dû partir, c’est l’élève », dénonce Bruno Retailleau

Menacé de mort après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel a quitté ses fonctions. Une situation inacceptable pour le président des Républicains au Sénat, qui demande à la ministre de l’Éducation nationale d’« appliquer la loi jusqu’au bout ».

Le

PARIS: UNEDIC, prevision financieres de l assurance chomage
7min

Politique

Réforme des règles de l’assurance chômage : les pistes du gouvernement

Après un séminaire gouvernemental sur le travail, où il sera question de l’assurance chômage, le premier ministre va s’exprimer ce soir lors du 20 heures du TF1. La piste principale est celle d’une réduction de la durée d’indemnisation des chômeurs, actuellement de 18 mois maximum. Les règles de l’assurance chômage ont déjà été durcies deux fois, depuis qu’Emmanuel Macron est Président.

Le