Un député RN interroge Castaner sur une femme au visage voilé auprès de Macron
Le député du Rassemblement national Bruno Bilde a interrogé mercredi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner sur la...

Un député RN interroge Castaner sur une femme au visage voilé auprès de Macron

Le député du Rassemblement national Bruno Bilde a interrogé mercredi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner sur la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député du Rassemblement national Bruno Bilde a interrogé mercredi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner sur la présence d'une femme au visage voilé vue auprès du président Emmanuel Macron lors d'un déplacement la veille à Mulhouse consacré à la lutte contre le "séparatisme" islamiste.

Dans une question écrite, l'élu du Pas-de-Calais "interroge" le ministre "sur les violations régulières de la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public et sur le refus des pouvoirs publics de la faire respecter".

"Lors d'un déplacement à Mulhouse dédié à la lutte contre le séparatisme islamiste, Emmanuel Macron a été photographié à quelques centimètres d'une femme portant un niqab", note le député pour qui le président de la République fait ainsi "montre d'un laxisme humiliant en acceptant cette provocation et en laissant la contrevenante violer ostensiblement la loi de 2010".

Cette séquence "(illustre) l'impuissance criante et la lâcheté dramatique d'Emmanuel Macron face au communautarisme" et "rappelle que la loi interdisant le port du voile intégral n'est pas respectée dans notre pays", estime M. Bilde.

"Avant d'engager la reconquête républicaine, il faudrait déjà appliquer la loi de la République, toute la loi de République, rien que la loi de la République, partout et tout le temps", ajoute l'élu.

"Qu'est-il advenu de cette femme en voile intégral face à Macron? A-t-elle été interpellée comme l'exige la loi ?", avait demandé dès mardi soir la présidente du RN Marine Le Pen dans un tweet auquel était jointe une photo de la scène.

"Pour faire face au communautarisme, il faut déjà appliquer la loi dans toute sa fermeté et faire cesser ces provocations incessantes", avait-elle ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le