Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».
Une seule candidate à la primaire : « Les femmes s’autocensurent » pour Méadel
Par Public Sénat
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« Je crois qu’on est dans un moment de crise où les femmes s’autocensurent davantage » a-t-elle affirmé. (…) C’est ce qu’on retrouve aussi dans tous les environnements professionnels et politiques, cette espèce de timidité qu’ont beaucoup de femmes, qui est le résultats de dizaines d’années de position de la femme qui n’est pas toujours l’égal de l’homme dans les faits ».
« Je regrette qu’il n’y ait qu’une femme, mais en même temps, personne n’a empêché les femmes de se présenter » a-t-elle ajouté.
Soutien de Manuel Valls, elle a estimé que les polémiques autour des retards de paiement de cotisation d’Arnaud Montebourg et de Vincent Peillon n’étaient « pas à la hauteur » du débat. « J’aurais voulu qu’on l’évite, et qu’on parle du fond ».
811 victimes de l’attentat de Nice indemnisées
La secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes a souhaité faire le point sur le montant de l’indemnisation des victimes, alors que des associations d’aides aux victimes ont dénoncé la lenteur du processus d’indemnisation. Elle a ainsi annoncé que 811 victimes de l’attentat de Nice du 14 juillet dernier ont reçu plus de 9.5 millions d’euros d’indemnités. Une mise au point qui fait suite aux accusations des associations d’aides aux victimes qui ont dénoncé la lenteur du processus d’indemnisation.
« Nous avons eu aujourd’hui 2.109 demandes d’indemnisations pour les attentats de Nice, ce qui est considérable » a-t-elle affirmé. « Sur ces 2.109, 811 victimes ont reçu 9,540 millions d’euros. C’est un chiffre qu’il faut analyser à la lumière des événements que nous avons connus ces derniers temps, et notamment du risque d’escroquerie ». Le 8 décembre dernier, un couple de fausses victimes des attentats de Paris a été condamné à trois ans de prison dont six mois ferme.
La ministre a vanté « un système d’indemnisation qui est un des plus complets au monde », et a confirmé soutenir la reconnaissance du préjudice d’angoisse dans cette indemnisation. « Oui il faut le reconnaître. Mais ce n’est pas facile d’évaluer un préjudice d’angoisse. C’est pour cette raison que j’ai installé un groupe de travail présidé par un professeur de droit, et qui va rendre ses conclusions à la fin du mois de février pour nous dire comment on fait pour quantifier ce préjudice ».