Urgences: Pécresse (ex-LR) propose de créer un « Samu infirmier »
Valérie Pécresse, présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France, a plaidé lundi pour la création d'un "Samu infirmier", où les...

Urgences: Pécresse (ex-LR) propose de créer un « Samu infirmier »

Valérie Pécresse, présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France, a plaidé lundi pour la création d'un "Samu infirmier", où les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Valérie Pécresse, présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France, a plaidé lundi pour la création d'un "Samu infirmier", où les infirmières, aux prérogatives élargies, se déplaceraient à domicile, afin de "désaturer" les services d'urgence, en pleine crise.

"Je vais proposer à l'ARS (Agence régionale de Santé, NDLR) de l'expérimenter en Ile-de-France", a-t-elle dit sur France 2.

Pour elle, face à la crise des urgences qui dure depuis bientôt six mois, il faut certes "des mesures d'urgence très rapides, des moyens supplémentaires, plus de sécurité, mais sur le long terme, (...) il faut une refonte du système, et qu'on commence par valoriser nos infirmières".

Elle a proposé "qu'on fasse un nouveau diplôme bac +5 (...) d'infirmière praticienne, qu'on reconnaisse (à ces infirmières, NDLR) la possibilité, sous le contrôle des généralistes, de prescrire, de suivre les patients".

"Si on expérimentait - je suis prête à le faire dans ma région - un Samu infirmier avec des infirmières qui se déplaceraient à domicile, on désaturerait les urgences et on n'occuperait pas les médecins généralistes qui sont si peu nombreux et tellement surchargés".

Cela permettrait du même coup selon elle de "revaloriser la fonction du généraliste en le mettant sur des soins à plus haute valeur ajoutée", car ses consultations "valent beaucoup plus que les 25 euros que nous payons".

La ministre de la Santé Agnès Buzyn doit présenter lundi après-midi un "plan d'actions" avec un "budget dédié" - plus de 600 millions d'euros sur trois ans selon Les Echos - pour "régler sur le long terme" la crise des urgences.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le