Valérie Pécresse appelle à une « droite moderne » et se dit « prête »
La présidente du mouvement Libres! Valérie Pécresse s'est dite "prête" samedi à construire "une droite moderne", une "alternative...

Valérie Pécresse appelle à une « droite moderne » et se dit « prête »

La présidente du mouvement Libres! Valérie Pécresse s'est dite "prête" samedi à construire "une droite moderne", une "alternative...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

La présidente du mouvement Libres! Valérie Pécresse s'est dite "prête" samedi à construire "une droite moderne", une "alternative crédible" face à un parti présidentiel en "marche vers l'immobilisme", lors de sa rentrée politique à Brive-la-Gaillarde.

"Il y a une urgence démocratique! Une urgence à rompre le face-à-face qui s'installe entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Ce face-à-face, est une double impasse", a déclaré la présidente de la région Ile-de-France devant plus de 1.500 sympathisants, selon le mouvement, participant sous une forte chaleur à cette rentrée.

"Si la droite ne se réveille pas, pour incarner une alternative crédible aux yeux des Français, j’ai la conviction que Marine Le Pen arrivera un jour au pouvoir. Et cela je ne m’y résous pas", a-t-elle poursuivi.

"Pour contrer les populismes, nous devons incarner une vraie alternative", a-t-elle répété en la construisant sur trois piliers, centriste, de droite conservatrice et "un pilier porteur : celui de la droite moderne !"

En terre chiraquienne, où elle fait pour la deuxième année consécutive sa rentrée politique -- et la première de Libres! après avoir quitté Les Républicains -- Valérie Pécresse s'en est ouvertement pris au président Macron: "Aujourd’hui, Emmanuel Macron ne fait pas le quart de ce qu’il faudrait pour redresser la France (...) On attendait un président stratège, il n’est que tacticien. On attendait un gouvernement en mouvement, le voici en Marche vers l’immobilisme!".

Dans son discours, l'ancienne ministre a évoqué de nombreux sujets en faveur d'une "droite laïque", "sociale" et écologique. Sur les retraites, elle a estimé qu'"il va falloir progressivement travailler jusqu’à 65 ans".

Sur l'écologie, la présidente de Libres! a estimé que "le gouvernement pratique une écologie anti-sociale. Il faut en finir avec l’écologie qui interdit et qui taxe".

"Il faut réduire nos fractures et réconcilier notre nation! C’est un combat de l’urgence et du courage, qui ne supporte aucun renoncement. De mon côté, je suis prête", a-t-elle conclu sous les applaudissements.

Des parlementaires, des élus et militants avaient fait le déplacement en Corrèze le même jour que l'université d'été des Républicains à La Baule (Loire-Atlantique).

"Elle a la stature de quelqu'un qui peut se présenter à la présidentielle. Mais à un moment, il faudra qu'elle dise : +j'incarne cette candidature+. En tout cas, quand elle aura décidé de le faire, elle aura tout mon soutien", a déclaré à la presse le sénateur et vice-président de la commission d'investiture de LR, Roger Karoutchi, un proche de Mme Pécresse.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01212671_000009
6min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le