Vallaud (PS): « Pas concevable » que Ghosn reste à la tête de Renault si les faits sont avérés
Le député PS Boris Vallaud a estimé mardi qu'il n'était "pas concevable que Carlos Ghosn puisse rester à la tête de Renault" si...

Vallaud (PS): « Pas concevable » que Ghosn reste à la tête de Renault si les faits sont avérés

Le député PS Boris Vallaud a estimé mardi qu'il n'était "pas concevable que Carlos Ghosn puisse rester à la tête de Renault" si...
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Le député PS Boris Vallaud a estimé mardi qu'il n'était "pas concevable que Carlos Ghosn puisse rester à la tête de Renault" si les accusations de malversations qui ont conduit à son arrestation au Japon sont avérées.

"Je souhaite qu'il n'y ait pas de de précipitation et que l'on sache exactement de quoi l'on parle mais si les faits devaient être avérés, il ne me paraît pas concevable que Carlos Ghosn puisse rester à la tête de Renault", a réagi le député des Landes sur RFI.

"À la justice japonaise de nous dire le plus vite possible ce qu'il en est, parce que si les faits sont avérés, ils sont inqualifiables et absolument consternants", a déploré M. Vallaud.

"Il faut que l'État français, qui est actionnaire, assure la place de Renault dans cette alliance et la stabilité des projets industriels qui ont été construits depuis maintenant des années et des années", a réclamé le député socialiste en soulignant "la réussite industrielle considérable" de l'alliance Renault-Nissan.

Yannick Jadot, tête de liste d'EELV pour les élections européennes de mai 2019, avait également réclamé lundi le départ du PDG de Renault. "S'il était avéré qu'il est coupable de fraude fiscale au Japon, évidemment, il ne peut pas rester à la tête du groupe Renault", avait-il déclaré sur Public Sénat, estimant que son maintien "serait totalement aberrant".

Carlos Ghosn, PDG de Renault et président du conseil d'administration de Nissan, a été arrêté lundi à Tokyo pour des soupçons de malversations. Poussé vers la sortie par Nissan et Mitsubishi, Carlos Ghosn risque d'avoir du mal à se maintenir à la tête de Renault étant donné la gravité des faits qui lui sont reprochés et l'importance que revêt le groupe au Losange pour l'État français.

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