Vidéo. Affaire Benalla : un précédent qui aurait dû alerter
Il y a plus d’un an déjà, en pleine campagne présidentielle, Alexandre Benalla qui assure le service d’ordre du candidat Macron, s’emporte sur un journaliste de Public Sénat. Alertée sur ce comportement jugé inapproprié, l’équipe du candidat « La République en marche » n’avait pas donné suite.

Vidéo. Affaire Benalla : un précédent qui aurait dû alerter

Il y a plus d’un an déjà, en pleine campagne présidentielle, Alexandre Benalla qui assure le service d’ordre du candidat Macron, s’emporte sur un journaliste de Public Sénat. Alertée sur ce comportement jugé inapproprié, l’équipe du candidat « La République en marche » n’avait pas donné suite.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Mars 2017, le candidat Emmanuel Macron est en meeting à Caen. Ce jour-là une équipe de tournage de Public Sénat suit le déplacement en terre Normande. La foule nombreuse attend les discours. À l’arrivée du candidat, un de nos journalistes s’approche pour faire quelques clichés. Le service d’ordre à cran le repousse une première fois, avant l’intervention musclée d’Alexandre Benalla.

Pourtant à distance raisonnable du  cortège, le journaliste est ceinturé, avant d’être poussé sur 50 mètres par l’officier de sécurité, Alexandre Benalla, qui lui arrache sans autre explication son accréditation presse censée lui permettre de suivre le meeting au plus près du candidat et de ses soutiens.

L’incident est suffisamment grave et incompréhensible pour que la direction de la chaîne adresse à l’époque une lettre à l’équipe du candidat Emmanuel Macron au prétexte qu’il n’y avait aucune menace pour le candidat et qu’empêcher la presse de faire son travail relève de l’arbitraire.

Un avertissement qui aurait dû alerter, et qui n’a empêché Alexandre Benalla de suivre le candidat Emmanuel Macron à l’Élysée une fois élu.   

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le