Violences à l’école: « il faut plus de transparence et plus de sanctions », selon Attal
Pour lutter contre la violence à l'école, "il faut plus de transparence et plus de sanctions", a déclaré mardi Gabriel Attal,...

Violences à l’école: « il faut plus de transparence et plus de sanctions », selon Attal

Pour lutter contre la violence à l'école, "il faut plus de transparence et plus de sanctions", a déclaré mardi Gabriel Attal,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Pour lutter contre la violence à l'école, "il faut plus de transparence et plus de sanctions", a déclaré mardi Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation, après l'affaire du lycéen ayant braqué sa professeure.

Il a précisé sur LCI que le "comité stratégique" annoncé par le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, et le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, aurait lieu "demain" (mercredi).

Ce weekend, la vidéo d'un élève menaçant sa professeure avec une arme factice dans le lycée Édouard-Branly, à Créteil (Val-de-Marne), a suscité l'indignation jusqu'au sommet de l'État. L'étudiant a été mis en examen pour "violences aggravées" dimanche soir.

Depuis dimanche, des milliers de professeurs ont réagi sur Twitter en partageant leur expérience sous le hashtag #pasdevague, avec de nombreux exemples de cas de violences étouffés par l'Éducation nationale.

"Il y a un sentiment d'omerta chez beaucoup de professeurs", a reconnu Gabriel Attal. Dans de nombreux cas, les sanctions disciplinaires "ne sont pas prononcées car le nombre de sanctions dit des choses sur la situation (d'un établissement) et les chefs d'établissement ont pu avoir tendance à faire en sorte qu'il y en ait moins", a-t-il dit.

Selon lui, il faut notamment revoir "l'échelle des sanctions et leur effectivité". "Il faut des réponses extrêmement fermes et exemplaires", a-t-il estimé, soulignant que "dès son arrivée, Jean-Michel Blanquer a insisté sur le fait qu'il fallait un changement culturel et rétablir un respect des professeurs".

Le comité stratégique donnera lieu à "des mesures fortes", a promis Gabriel Attal. Parmi les pistes d'action possible, il a évoqué une plus forte implication des associations et un effort concentré sur "les territoires où les situations (de violence) sont les plus fréquentes".

Dans la foulée de l'incident, Jean-Michel Blanquer a, lui, proposé d'encourager l'interdiction du téléphone portable dans les lycées.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Violences à l’école: « il faut plus de transparence et plus de sanctions », selon Attal
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le