Violences contre les élus : Ferrand appelle à « un ressaisissement collectif »
Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, appelle à "un ressaisissement collectif" face à la multiplication des...

Violences contre les élus : Ferrand appelle à « un ressaisissement collectif »

Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, appelle à "un ressaisissement collectif" face à la multiplication des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, appelle à "un ressaisissement collectif" face à la multiplication des violences et des intimidations à l'encontre de maires et de députés.

"Ces brutales manoeuvres d'intimidation, à l'encontre d'élus qui portent leurs convictions, ne peuvent être tolérées", affirme-t-il dans une tribune parue dans Le Parisien Dimanche.

"Nous ne pouvons laisser la France s'habituer à la violence presque considérée comme un mode d'expression", écrit le président LREM de l'Assemblée, après notamment les dégradations de permanences de députés et les violences à l'encontre d'élus municipaux survenues ces dernières semaines.

M. Ferrand évoque notamment l'agression au couteau du maire de Saint-Myon (Puy-de-Dôme), J, le 9 août, par le fils de l'une de ses administrées.

Tout en soulignant que ces violences restent le fait d'"une infime minorité", il "appelle à un ressaisissement collectif partout dans notre territoire".

"Des mois d'agitation, depuis le saccage de l'Arc de Triomphe en décembre dernier", lors de la crise des "gilets jaunes", "ont fait entrer notre pays dans un cycle nocif, néfaste pour tous", estime M. Ferrand, qui rappelle la mort du maire de Signes (Var), Jean-Mathieu Michel, tué le 5 août dans l'exercice de ses fonctions.

"C'est par le débat parlementaire et par la loi que progressa notre société", note-t-il, et "la banalisation de la violence signerait, au contraire, la mort de notre vie démocratique et découragerait l'engagement au service du bien public".

dch/it

Partager cet article

Dans la même thématique

MAcron 3 ok
10min

Politique

« Labellisation » des médias : la polémique enfle entre Emmanuel Macron, les médias Bolloré, LR et RN

En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
6min

Politique

Labels et régulations des médias : ce qui existe en France et en Europe

En lançant l’idée de la création d’un « label » pour les médias, Emmanuel Macron a suscité un tollé dans une partie de la classe politique. Pourtant, en France et en Europe, de nombreux acteurs, publics et privés, participent à la régulation des médias et cherchent à orienter la production des contenus vers un respect maximum des règles d’éthique et de déontologie.

Le

Violences contre les élus : Ferrand appelle à « un ressaisissement collectif »
3min

Politique

Lutte contre la vie chère : Le Sénat vote la pérennisation du taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Outre-mer

Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Le

Draguignan:  David Rachline appeared in criminal court
2min

Politique

David Rachline démissionne de la vice-présidence du RN

Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.

Le