Violences du 1er-Mai: Benalla dénonce une « utilisation médiatique et politique » de ses actes
Alexandre Benalla, ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, a dénoncé lundi "l'utilisation médiatique et politique" de son intervention contestée...

Violences du 1er-Mai: Benalla dénonce une « utilisation médiatique et politique » de ses actes

Alexandre Benalla, ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, a dénoncé lundi "l'utilisation médiatique et politique" de son intervention contestée...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Alexandre Benalla, ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, a dénoncé lundi "l'utilisation médiatique et politique" de son intervention contestée du 1er mai à Paris, qu'il a justifiée par la volonté de "prêter main forte" aux policiers face aux manifestants, dans un communiqué de ses avocats.

Dans ce communiqué révélé par LCI/TF1, Alexandre Benalla, mis en examen dimanche soir notamment pour "violences en réunion", raconte avoir repéré ce jour-là "deux individus particulièrement virulents" et avoir voulu aider "à la maîtrise de ces personnes", comme le permet à ses yeux l'article 73 du code de procédure pénale.

"Cette initiative personnelle", selon lui, "sert manifestement aujourd'hui à porter atteinte à la présidence de la République dans des conditions qui défient l'entendement".

Alexandre Benalla
Eléments biographiques d'Alexandre Benalla, collaborateur d'Emmanuel Macron qui a frappé un manifestant lors du 1er-Mai, et a été mis en examen
AFP

M. Benalla avait été filmé le 1er mai aux côtés d'un employé du parti présidentiel LREM, Vincent Crase, mis en examen lui aussi, en train de frapper et malmener des manifestants le jour de la Fête du travail à Paris.

L'ancien chargé de mission à l'Elysée affirme avoir "été invité" par la direction de l'ordre public et de la circulation de la Préfecture de police de Paris, à accompagner les policiers en tant qu'"observateur" de leurs opérations de maintien de l'ordre.

Alexandra Benalla affirme dans ce communiqué que son "action vigoureuse mais menée sans violence n'a causé aucune blessure".

Il dit aussi avoir "immédiatement rendu compte de son intervention personnelle qui lui a été vivement reprochée" et avoir "fait l'objet d'une sanction administrative de la part de son employeur".

Selon Bruno Roger-Petit, porte-parole de l'Elysée, l'ex-collaborateur du chef de l'Etat, dont le licenciement a été annoncé vendredi, avait été mis à pied 15 jours en mai et "démis de ses fonctions en matière d'organisation de la sécurité des déplacements du président". Il apparaît pourtant sur plusieurs clichés récents aux côtés de M. Macron ou du couple présidentiel.

Dans l'enquête judiciaire en cours, confiée dimanche à un juge d'instruction, trois hauts gradés de la police ont également été mis en examen dimanche soir pour "violation du secret professionnel" et "détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection".

Déjà suspendus la semaine dernière, ils sont soupçonnés d'avoir transmis à Alexandre Benalla des images de videosurveillance tournées au moment des faits.

Partager cet article

Dans la même thématique

Violences du 1er-Mai: Benalla dénonce une « utilisation médiatique et politique » de ses actes
7min

Politique

Rencontres avec les partis, votes thématiques : Lecornu tente une « méthode un peu différente » sur le budget

Après le rejet « attendu » du budget par les députés, le premier ministre a pris la parole. Espérant toujours un vote favorable au terme de la procédure, il va de nouveau s’entretenir avec les groupes politiques. Il met les difficultés rencontrées sur le compte de la « stratégie électorale » et du « cynisme » de certains « candidats à la présidentielle ».

Le

Violences du 1er-Mai: Benalla dénonce une « utilisation médiatique et politique » de ses actes
4min

Politique

Budget : « La suspension de la réforme des retraites doit mener à un accord des socialistes sur le budget global », prévient le député Philippe Juvin

Invité de la matinale de Public Sénat, le rapporteur général de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, Philippe Juvin, a appelé à un « compromis sur le texte global » avec les socialistes. Pour se faire, il compte bien mettre la suspension de la réforme des retraites dans la balance même s’il assure que c’est une « erreur ».

Le

Violences du 1er-Mai: Benalla dénonce une « utilisation médiatique et politique » de ses actes
3min

Politique

Jamy Gourmaud, « Je me considère comme un passeur, un trait d’union entre ceux qui savent et ceux qui ont envie de savoir »

Après plusieurs décennies à la télévision, le célèbre animateur de l’émission C’est pas sorcier a conquis les réseaux sociaux et rassemble désormais 4,5 millions de followers tout support confondu. Cette popularité s’explique par un talent singulier : rendre accessible l’inaccessible. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur sa soif d’apprendre et sur un métier unique en son genre.

Le