Visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis : « On dirait Bécassine en Amérique », tacle Sébastien Chenu (RN)
Invité de notre matinale, Sébastien Chenu est revenu sur la visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis et a critiqué la « naïveté » du chef de l’Etat. Plutôt que de dénoncer le patriotisme économique américain, le vice-président RN de l’Assemblée nationale a appelé le chef de l’Etat à « enfin défendre les intérêts de la France. »

Visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis : « On dirait Bécassine en Amérique », tacle Sébastien Chenu (RN)

Invité de notre matinale, Sébastien Chenu est revenu sur la visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis et a critiqué la « naïveté » du chef de l’Etat. Plutôt que de dénoncer le patriotisme économique américain, le vice-président RN de l’Assemblée nationale a appelé le chef de l’Etat à « enfin défendre les intérêts de la France. »
Louis Mollier-Sabet

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Alors qu’Emmanuel Macron entend profiter de sa visite de quatre jours aux Etats-Unis pour mettre le protectionnisme américain sur la table, et est même jusqu’à qualifier la politique commerciale et industrielle américaine de « super agressive pour nos entreprises », Sébastien Chenu voit dans les critiques du chef de l’Etat un symptôme de « l’éternel en même temps. »

« Plutôt que de dénoncer le patriotisme économique des Etats-Unis, Macron devrait enfin défendre les intérêts de la France »

« Les Etats-Unis sont des amis de la France, mais ils sont des adversaires sur certains enjeux économiques. Quand les Américains font du patriotisme économique, ils défendent leurs intérêts, défendons les nôtres », estime le député RN du Nord. D’après lui, le renforcement de l’économie américaine par la guerre en Ukraine était prévisible, et la réaction d’Emmanuel Macron témoigne ainsi de sa « naïveté » : « Les Etats-Unis profitent économiquement de ce conflit en Ukraine, nous l’avions dit dès le début. On dirait Bécassine aux Etats-Unis. Le patriotisme économique américain ne date pas de Biden »

Le vice-président du RN ne critique pas tant l’attitude américaine que l’absence de réciprocité dans la défense des intérêts français : « On dirait que le patriotisme économique est un gros mot. Plutôt que de le dénoncer chez le voisin, il faudrait qu’Emmanuel Macron en fasse ici du patriotisme économique, et qu’il défende enfin les intérêts de la France. »

Marine Le Pen va reprendre des voyages à l’international « avec des gens un peu plus étonnants »

« Marine Le Pen reprendra des voyages à l’international », confie par ailleurs Sébastien Chenu, qui ajoute : « Peut être avec des gens un peu plus étonnants que ce que l’on peut attendre. Il y a des dirigeants dans le monde dont il est intéressant de suivre l’action. N’ayons aucun interdit, il y a des pays qui avancent, qui développent un patriotisme économique qui fonctionne, ce serait intéressant d’aller voir ce qu’ils font. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis : « On dirait Bécassine en Amérique », tacle Sébastien Chenu (RN)
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis : « On dirait Bécassine en Amérique », tacle Sébastien Chenu (RN)
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le

Visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis : « On dirait Bécassine en Amérique », tacle Sébastien Chenu (RN)
7min

Politique

Texte sur l’énergie : les rapporteurs du Sénat veulent évaluer « l’impact financier » de l’éolien… mais aussi du nucléaire

Pas de jaloux. Après la tribune de Bruno Retailleau, qui appelle à arrêter les subventions à l’éolien, la majorité sénatoriale LR et centriste va défendre un amendement visant à évaluer « l’impact financier de toutes les formes de production d’énergie », explique le corapporteur centriste Patrick Chauvet, qui ne veut pas « stigmatiser » les énergies renouvelables. L’objectif global de la PPL Gremillet reste cependant bien la relance du nucléaire.

Le